Sarah Ardizzonne est une adorable bonne femme Ă cheveux rouges et au caractĂšre trempĂ©, aussi dans du rouge. Cette fille du nord a traduit Alpha, et aussi ses images. A mon retour d’Edinburgh, j’ai Ă©prouvĂ© la furieuse envie de m’adonner Ă son vice.
Blog
Nicolas, vu par un VIP
« Pas de jugement de valeur, pas de lourde pĂ©dagogie, pas de morale convenue, pas l’ombre d’une langue de bois, pas une once de catĂ©chisme. »
Alpha en Ecosse
Ainsi, Edinburgh l’imprononçable est vierge de moi, le monstre du Loch Ness ne me connaĂźt pas, la mer du nord ne m’a jamais touchĂ©e, mais je m’en vais dĂ©couvrir les Highlands (plutĂŽt les Low). Tout Ă fait comme Christophe Colomb, qui dĂ©couvrit des Indiens dans une Cuba qu’il prenait pour le Japon.
Naissance d’un monstre
Tu as 17 ans, tu es lycĂ©en, tu t’ennuies, tu ne crois plus aux valeurs de ton pays. Tu te cherches un horizon. Sous l’influence d’autres garçons, plus barbus, plus ĂągĂ©s, tu pars au Sham. Dans ta Syrie idĂ©ale, tu voudrais faire naĂźtre le califat. Et le monde serait meilleur. Pourtant tu as peur de mourir
Alpha, vu par Michael Morpurgo
Chevalier des Arts et des Lettres, Michael Morpurgo est un auteur bien connu de la jeunesse, et de Steven Spielberg : son « War Horse » a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par le King du Box-Office. Depuis qu’il a prĂ©facĂ© la traduction anglaise de mon « Alpha », je ne connais plus que lui. Longue vie Ă Michael Morpurgo !
Lis-le et pleure. Nous pleurons car nous nous savons si chanceux, car nous faisons si peu pour ceux qui nous ont le plus besoin de nous. Si souvent, nous passons notre chemin. Si souvent, nous regardons ailleurs. Une fois que vous avez lu ce livre profondĂ©ment troublant, passer son chemin, dĂ©tourner le regard, n’est plus une option.
Mon oncle (et sa Dame rousse)
Une loi coutumiĂšre avait relĂ©guĂ© sur ces pentes arides les criminels qui s’Ă©taient rendus coupables d’un forfait assez grave pour mĂ©riter le bannissement, mais pas infĂąmant au point qu’ils dussent ĂȘtre punis de mort. S’ils Ă©taient capables d’Ă©chapper aux crocs des loups, ils avaient une chance de survivre.
Lutte finale et diarrhée générale
On me dit la crise, je dis consommons. Et la croissance repartira, dirait monsieur MĂ©lenchon. Non Ă lâaustĂ©ritĂ©, oui Ă l’indigestion. Quand on souffre de coliques, le meilleur remĂšde câest encore de se gaver.
Le cru et le cuit, pas tout Ă fait de Levi Strauss
CrĂšme BrĂ»lĂ©e, Voulons que l’Ă©dit du feu Roi de Glorieuse MĂ©moire, notre trĂšs honorĂ© seigneur et pĂšre, du 23 avril 1615, soit exĂ©cutĂ© dans nos Ăźles. CâĂ©tait lâarticle 1 du code noir. Et un jour François de La Tulipe de Hollande libĂ©ra le royaume Mandingue
Comment j’ai encore couchĂ© avec Chateaubriand
François-RenĂ© de Chateaubriand et moi, nous couchons ensemble tous les soirs, pendant neuf heures. Ce n’est pas bien, je sais, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Surtout entre vingt-deux heures et sept heures du matin. Le problĂšme, c’est que depuis ma plus tendre adolescence, je souffre d’insomnie, et d’hyperacousie. […]
De la pilosité dans le rÚgne préfectoral (de 53cm)
JâĂ©prouve un besoin urgent de rangement : un foutoir sans nom a Ă©lu domicile fixe dans le salon de mon appartement. Je dĂ©cide dâentamer une procĂ©dure dâexpulsion de ce bordel clandestin.
A la recherche du temps bleu
Au nom de tous les miens, personnes fictives ou personnages de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, aventuriers du prĂ©sent ou hĂ©ros du passĂ©, Loana, Cyrano, DSK et autres Blanche-Neige, au nom de toutes les crĂ©atures qui ont servi de viande Ă des crĂ©ateurs plus ou moins inspirĂ©s et Ă des crĂ©ations plus ou moins fictives, films, piĂšces de théùtre, Ćuvres romanesques, films d’animation ou torchons biographiques, moi, Sleeping Beauty, j’accuse en bleu.
Mme Propriété Intellectuelle contre Mrs Libéral-Libertaire
La culture, câest pas du yaourt, les crĂ©ateurs ne sont pas des yaourtiĂšres
Elisabeth Louise Vigée Lebrun de Beauvoir, dite Simone
VigĂ©e Le Brun est une voie parisienne, 15Ăšme arrondissement, fief d’une bourgeoisie semi-bohĂšme pratiquant l’amour du migrant Ă mi-temps. Mais c’est aussi une Elisabeth Louise, VigĂ©e dame Le Brun, peintre de son Ă©tat, peintresse si vous clitorisez. Allons enfants des nuits debout, le jour de Beauvoir est arrivĂ©.
Roxane ? Elle s’appelle Roxane, elle ?
Roxane ? Elle s’appelle Roxane, elle ?
Meurtre Ă Boulogne Billancourt
Mais non, ce nâest pas de sa faute : lui, il voulait juste mâenterrer avec sa femme, ma copine NadĂšge. Seulement comme jâĂ©tais trop lourde (câest quâil avait passĂ© 91 ans) eh ben il mâa jetĂ©e au milieu des nĂ©nuphars, voilĂ .
Homme, Femme, Autre
Petite affection du prĂ©puce, et voilĂ Bruce, 6 mois, allongĂ© sur le billard pour une circoncision thĂ©rapeuthique. Seulement voilĂ , cramage de quĂ©quette. Quâest-ce quâon va faire de lui ?
De la gaulité dans le rÚgne primal
En ces temps immémoriaux, cher Alexandre Dumas, je vis comme les citadogÚnes. Je participe à leur quotidienneté, malgré les nausées de la grossesse.
Jâobserve ton peuple sans interfĂ©rer, car un observateur civilisĂ© est invisible Ă lâoeil nu des indigĂšnes, et Ă lâoeil habillĂ© des citadogĂšnes.
Voyage sous narcose ( Best European Fiction 2016)
On lira l’intĂ©gralitĂ© de ce petit texte en anglais, mais oui, on est bilingue, dans l’anthologie amĂ©ricaine oĂč je suis dĂ©sormais statufiĂ©e
Cent ans de Bernard Dadié
DĂ©sormais Ă©crivain, je pratiquai les foires aux bestiaux, lĂ oĂč se vendent des bouquins dont beaucoup finissent dans des solderie, tant pis.
Cyr@no et la chambre 217…
Belle marquise, tes beaux yeux me font mourir dâamour. Il arrive ton galant philosophe. Il te retournera gentiment, il tâarrangera bien comme il faut