J’éprouve un besoin urgent de rangement : un foutoir sans nom a Ă©lu domicile fixe dans le salon de mon appartement. Je dĂ©cide d’entamer une procĂ©dure d’expulsion de ce bordel clandestin. (Un extrait du roman « 53 cm ») . « Peluches malodorantes, divers textiles made in TaĂŻwan, par les enfants esclaves. Il y a aussi […]
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Alpha vu par Tchie Edition
Un grand merci Ă Tchie Edition pour la belle chronique d’Alpha, dont je publie ici un extrait. Pourquoi il faut lire « Alpha, Abidjan – Gare du nord » ? + Parce que ça nous parle d’un sujet d’actualitĂ© ; les migrants Ă©conomiques d’Afrique de l’ouest. Un sujet qui vu de chez nous suscite […]
Des gens biens
Les barbares tuent par exprès, ils n’ont pas de psychologie : ce sont des animaux quand on est de droite, et des cas sociaux quand on est de gauche. On sait bien que les sauvages n’ont pas d’âme. Ce n’est pas faute d’essayer de leur en implanter une.
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Quatre ans dĂ©jĂ que cette saloperie m’a contrainte Ă prendre neuf avions en quinze jours. Et un bateau. Quatre Boeings d’Ethiopian Airlines, agrĂ©mentĂ©s d’HĂ©lène Rolles pour le premier vol aller, et de Jean-Christophe Rufin pour le second vol retour, deux Boeings d’Air France, sans agrĂ©ments, deux avions Ă hĂ©lices de Nationale RĂ©gionale Transport, Ă©quipĂ©s […]
Bonne fĂŞte les morts !
Demain la Toussaint. Je rends un hommage particulier Ă l’un de ces morts, âme damnĂ©e qui s’est infiltrĂ©e, je le jure, dans les minces tuyaux de ma fibre optique. L’affaire commence hier. A peine levĂ©e ( tĂ´t), je me connecte sur votre blog chĂ©ri, pour vous pondre ma bonne humeur. Elle est dĂ©jĂ […]
Bonnes feuilles : Le Testament de Nicolas
Quoique tu fasses, Salomé, y en aura toujours pour te regarder de haut. Celui qui toise sent la rose, mais son cœur est sale, son âme, toute pourrie. Lui le juste, toi le méchant. Lui le penseur libre, toi un imbécile de converti. De toi, il n’a rien à apprendre: tu es un primitif gaulois sous influence islamiste. Il te le fait comprendre poliment.
Discours sociopolitique d’une romancière Caran d’Ache
Si Médée s’était appelée Michel, je ne pense pas que vous m’auriez demandé si j’avais un penchant masculiniste. Et pourtant, je suis dotée de deux testicules internes (qui chez les mâles se nomment les ovaires externes).
Nicolas, vu par François Prunier
François Prunier m’est cher, comme personne et comme Ă©crivain. Cette gueule d’ange un peu boutonneux dĂ©voile un masochisme très mature dans son dernier livre Ma Laisse, une laisse numĂ©rique pour le moment mais très prochainement de papier. Il m’impressionne. Sans compter que de Nicolas, il ne pense que du bien (je veux dire du livre…)
Voyages et aventures d’une exploratrice dans les terres gelées du grand nord de l’Europe
ArrivĂ©e Ă l’aĂ©roport international d’Edinburgh en fin d’après-midi. Epouvantable jetlag (une heure de dĂ©calage horaire, surhumain). La partie anglophone de mon cerveau, très ankylosĂ©e, n’est pas encore enclenchĂ©e. La partie Ă©cossaise encore moins. L’inventer. 17h, GMT (je crois). Point de rĂ©pit en ce grand nord sauvage, mon premier interlocuteur, un chauffeur de taxi tout Ă […]
Nicolas, vu par Josette
L’histoire est en elle-même une histoire qui touche, surtout lorsque l’on continue à se demander (comme je le fais…) comment un être humain peut choisir de tuer mais aussi de mourir pour une cause, une religion, un pays dont il ne connaissait pratiquement rien avant d’avoir fait, justement sa « hijra »…
Un mensonge pour une vérité
Sarah Ardizzonne est une adorable bonne femme Ă cheveux rouges et au caractère trempĂ©, aussi dans du rouge. Cette fille du nord a traduit Alpha, et aussi ses images. A mon retour d’Edinburgh, j’ai Ă©prouvĂ© la furieuse envie de m’adonner Ă son vice.
Nicolas, vu par un VIP
« Pas de jugement de valeur, pas de lourde pĂ©dagogie, pas de morale convenue, pas l’ombre d’une langue de bois, pas une once de catĂ©chisme. »
Alpha en Ecosse
Ainsi, Edinburgh l’imprononçable est vierge de moi, le monstre du Loch Ness ne me connaĂ®t pas, la mer du nord ne m’a jamais touchĂ©e, mais je m’en vais dĂ©couvrir les Highlands (plutĂ´t les Low). Tout Ă fait comme Christophe Colomb, qui dĂ©couvrit des Indiens dans une Cuba qu’il prenait pour le Japon.
Naissance d’un monstre
Tu as 17 ans, tu es lycĂ©en, tu t’ennuies, tu ne crois plus aux valeurs de ton pays. Tu te cherches un horizon. Sous l’influence d’autres garçons, plus barbus, plus âgĂ©s, tu pars au Sham. Dans ta Syrie idĂ©ale, tu voudrais faire naĂ®tre le califat. Et le monde serait meilleur. Pourtant tu as peur de mourir
Alpha, vu par Michael Morpurgo
Chevalier des Arts et des Lettres, Michael Morpurgo est un auteur bien connu de la jeunesse, et de Steven Spielberg : son « War Horse » a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par le King du Box-Office. Depuis qu’il a prĂ©facĂ© la traduction anglaise de mon « Alpha », je ne connais plus que lui. Longue vie Ă Michael Morpurgo !
Lis-le et pleure. Nous pleurons car nous nous savons si chanceux, car nous faisons si peu pour ceux qui nous ont le plus besoin de nous. Si souvent, nous passons notre chemin. Si souvent, nous regardons ailleurs. Une fois que vous avez lu ce livre profondĂ©ment troublant, passer son chemin, dĂ©tourner le regard, n’est plus une option.
Mon oncle (et sa Dame rousse)
Une loi coutumière avait relĂ©guĂ© sur ces pentes arides les criminels qui s’Ă©taient rendus coupables d’un forfait assez grave pour mĂ©riter le bannissement, mais pas infâmant au point qu’ils dussent ĂŞtre punis de mort. S’ils Ă©taient capables d’Ă©chapper aux crocs des loups, ils avaient une chance de survivre.
Lutte finale et diarrhée générale
On me dit la crise, je dis consommons. Et la croissance repartira, dirait monsieur MĂ©lenchon. Non Ă l’austĂ©ritĂ©, oui Ă l’indigestion. Quand on souffre de coliques, le meilleur remède c’est encore de se gaver.
Le cru et le cuit, pas tout Ă fait de Levi Strauss
Crème BrĂ»lĂ©e, Voulons que l’Ă©dit du feu Roi de Glorieuse MĂ©moire, notre très honorĂ© seigneur et père, du 23 avril 1615, soit exĂ©cutĂ© dans nos Ă®les. C’était l’article 1 du code noir. Et un jour François de La Tulipe de Hollande libĂ©ra le royaume Mandingue
Comment j’ai encore couchĂ© avec Chateaubriand
François-RenĂ© de Chateaubriand et moi, nous couchons ensemble tous les soirs, pendant neuf heures. Ce n’est pas bien, je sais, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Surtout entre vingt-deux heures et sept heures du matin. Le problème, c’est que depuis ma plus tendre adolescence, je souffre d’insomnie, et d’hyperacousie. […]
De la pilosité dans le règne préfectoral (de 53cm)
J’éprouve un besoin urgent de rangement : un foutoir sans nom a élu domicile fixe dans le salon de mon appartement. Je décide d’entamer une procédure d’expulsion de ce bordel clandestin.