Alpha en Ecosse

Ainsi, Edinburgh l’imprononçable est vierge de moi, le monstre du Loch Ness ne me connaĂźt pas, la mer du nord ne m’a jamais touchĂ©e, mais je m’en vais dĂ©couvrir les Highlands (plutĂŽt les Low). Tout Ă  fait comme Christophe Colomb, qui dĂ©couvrit des Indiens dans une Cuba qu’il prenait pour le Japon. La suite !

Naissance d’un monstre

Tu as 17 ans, tu es lycĂ©en, tu t’ennuies, tu ne crois plus aux valeurs de ton pays. Tu te cherches un horizon. Sous l’influence d’autres garçons, plus barbus, plus ĂągĂ©s, tu pars au Sham. Dans ta Syrie idĂ©ale, tu voudrais faire naĂźtre le califat. Et le monde serait meilleur. Pourtant tu as peur de mourir La suite !

Alpha, vu par Michael Morpurgo

Chevalier des Arts et des Lettres, Michael Morpurgo est un auteur bien connu de la jeunesse, et de Steven Spielberg : son « War Horse » a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par le King du Box-Office. Depuis qu’il a prĂ©facĂ© la traduction anglaise de mon « Alpha », je ne connais plus que lui. Longue vie Ă  Michael Morpurgo !
Lis-le et pleure. Nous pleurons car nous nous savons si chanceux, car nous faisons si peu pour ceux qui nous ont le plus besoin de nous. Si souvent, nous passons notre chemin. Si souvent, nous regardons ailleurs. Une fois que vous avez lu ce livre profondĂ©ment troublant, passer son chemin, dĂ©tourner le regard, n’est plus une option. La suite !

Mon oncle (et sa Dame rousse)

Une loi coutumiĂšre avait relĂ©guĂ© sur ces pentes arides les criminels qui s’Ă©taient rendus coupables d’un forfait assez grave pour mĂ©riter le bannissement, mais pas infĂąmant au point qu’ils dussent ĂȘtre punis de mort. S’ils Ă©taient capables d’Ă©chapper aux crocs des loups, ils avaient une chance de survivre. La suite !

Comment j’ai encore couchĂ© avec Chateaubriand

François-RenĂ© de Chateaubriand et moi, nous couchons ensemble tous les soirs, pendant neuf heures. Ce n’est pas bien, je sais, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Surtout entre vingt-deux heures et sept heures du matin. Le problĂšme, c’est que depuis ma plus tendre adolescence, je souffre d’insomnie, et d’hyperacousie. Mettez-moi des boules QuiĂšs dans 
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A la recherche du temps bleu

Au nom de tous les miens, personnes fictives ou personnages de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, aventuriers du prĂ©sent ou hĂ©ros du passĂ©, Loana, Cyrano, DSK et autres Blanche-Neige, au nom de toutes les crĂ©atures qui ont servi de viande Ă  des crĂ©ateurs plus ou moins inspirĂ©s et Ă  des crĂ©ations plus ou moins fictives, films, piĂšces de théùtre, Ɠuvres romanesques, films d’animation ou torchons biographiques, moi, Sleeping Beauty, j’accuse en bleu. La suite !

Elisabeth Louise Vigée Lebrun de Beauvoir, dite Simone

VigĂ©e Le Brun est une voie parisienne, 15Ăšme arrondissement, fief d’une bourgeoisie semi-bohĂšme pratiquant l’amour du migrant Ă  mi-temps. Mais c’est aussi une Elisabeth Louise, VigĂ©e dame Le Brun, peintre de son Ă©tat, peintresse si vous clitorisez. Allons enfants des nuits debout, le jour de Beauvoir est arrivĂ©. La suite !

De la gaulité dans le rÚgne primal

En ces temps immémoriaux, cher Alexandre Dumas, je vis comme les citadogÚnes. Je participe à leur quotidienneté, malgré les nausées de la grossesse.
J’observe ton peuple sans interfĂ©rer, car un observateur civilisĂ© est invisible Ă  l’oeil nu des indigĂšnes, et Ă  l’oeil habillĂ© des citadogĂšnes.
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Mythologies de Roland Barthes et de Percy de Bergerac

        Le monde oĂč l’on catche est un petit texte de Roland Barthes, publiĂ© notamment dans ses Mythologies (1957, naissance de la loi sur la propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique, n-1 avant la cinquiĂšme rĂ©publique, n+4 aprĂšs la naissance de ma tante Marie).   Roland Barthes (Automne 1915 – Printemps 1980) Ă©tait quelqu’un qui n’est pas n’importe qui 
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De la double nationalitĂ© facebookienne d’ArtĂ©misia Gentileschi

      Je l’ai rencontrĂ©e Ă  Naples, vers 1629. Elle venait d’arriver dans ParthĂ©nope, sur la requĂȘte de son vice-roi, le Duc d’Alcaline. Moi, j’arrivais de Facebook, dont, suite Ă  une plainte fallacieuse dĂ©posĂ©e par mon ami n° 3234, je venais d’ĂȘtre expulsĂ©e.                           Bannie de la 
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