Long de 20 cm, il est recouvert d’une mousse en polyurĂ©thane imitant parfaitement une peau sans pigments. Mais non, le tout dernier tĂ©lĂ©phone androĂŻde n’a pas la forme d’un pĂ©nis albinos. ElfoĂŻd, tel est son nom, est le produit d’une dĂ©miurgie parfaitement asexuĂ©e. Celle de l’opĂ©rateur mobile NTT DoCoMo, de l’institut de recherche des tĂ©lĂ©coms japonais, et de l’universitĂ© d’Osaka … La suite !
On ne l’a plus revue depuis le 3 mars dernier, c’est Ă dire depuis ce matin. Sa dernière fille, YaĂ«l B., a retrouvĂ© une image d’elle collĂ©e sur le frigo, accompagnĂ©e de cette inscription : « Pierre C. m’Ă tuer » Après analyse, il s’agit bien de l’Ă©criture de Bessora. Une autre expertise confirme que ces lettres ont Ă©tĂ© formĂ©es avec la … La suite !
De prime abord, les oscarisations et autres cĂ©sariennes me dĂ©priment. J’aime pas les oscars. Ils me rappellent l’école primaire du siècle dernier : les premiers de la classe, ceux qui recevaient le Prix d’Excellence Ă la fin de l’annĂ©e. Vraiment, on avait envie de leur balancer de la purĂ©e de tomates en pleine poire. Je le sais, j’étais toujours au … La suite !
Ils ont meurtri Ben Ali, l’Égyptologie, la Lybie, et Alliot-Marie. Et Ils ont voulu meurtrir Ali Ben ? La dĂ©mocratie gabonaise n’en est pas Ă ses premières agressions terroristes. Mais après avoir ratĂ© leur rĂ©volution de 1964, celle de 1990, et divers coups d’État fomentĂ©s en Belgique, rĂ©ussiront-ils leur prĂ©tendue RĂ©volution de l’Igname ? Ce n’est pas l’avis du porte-parole … La suite !
Ça me fait mal de le dire, madame le commissaire, mais ce type a eu ce qu’il mĂ©ritait. Ce jour-lĂ , il pleut, le ciel est gris, on se demande quoi faire de son après-midi. Isabelle m’appelle. Elle est professeur de Lettres, comme moi, mais elle vient de rater son agrĂ©gation. J’ai rĂ©ussi la mienne du premier coup, mais je n’en … La suite !
Voyez cette immonde face verte… Cette Ă©pine dorsale lucifĂ©rienne, ce regard torve et sournois, cette dentition d’anthropophage et ces cornes du cocu ! L’avez-vous reconnu ? Oui, c’est LUI ! L’esprit frappeur de ma fibre optique ! Il est revenu me hanter ces jours-ci, en pleine saison des amours. Confondrait-il la Saint-Valentin avec la Toussaint, Halloween, ou la fĂŞte des … La suite !
Mettons que j’soye aux USA. Asteure, j’fais les courses au Walmart de Sam Walton, Oklahoma. J’achète du soda au gaz naturel de Pennsylvanie, de Louisiane et de Virginie. J’remplis mon caddie, j’sors ma carte de crĂ©dit. La caissière, une Cubaine j’parie, elle vĂ©rifie Ă sa machine qu’j’ai encore l’droit d’m’endetter, rapport aux abrutis qu’ont pas remboursĂ© leur maison et qu’ont … La suite !
Et chacun de se dĂ©couvrir arabophile. Et chacun de faire son Mea Culpa. « Depuis des annĂ©es, nous n’avons pas, tous, fait assez attention aux attentes des peuples d’Afrique du Nord et du Proche-Orient… ». Dixit Bruno Lemaire, ministre de l’agriculture. Confession soupesĂ©e par un pro de la com’ ? L’aveu, gouvernemental, a Ă©tĂ© largement relayĂ©. Et Michèle Alliot-Marie, dame … La suite !
Enfin, je trouvai la plage dont j’avais tant rĂŞvĂ©. J’y imprimai mon empreinte, car il convient de donner Ă sa dĂ©couverte une forme originale pour l’Ă©lever au rang d’oeuvre de l’esprit. J’y plantai mon drapeau, et je m’y photographiai. Je m’envoyai cet autoportrait par la poste, en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception.
La prostate fatiguĂ©e, l’aigle de Kawele se pose sur le marbre de sa terrasse. Son regard humide balaie l’horizon africain qui le nargue.  Gros plan sur les yeux de l’oiseau malade. On y lit de l’incomprĂ©hension, de la dĂ©tresse. On a pitiĂ©. Mobutu est mourant. ChassĂ© de Kinshasa, il ne comprend pas. Kinshasa est-elle devenue folle ? OĂą est-ce moi … La suite !
Dans Sueurs Froides, James Stewart a le vertige et un double menton. J’en sais quelque chose : Alphie m’a demandĂ© de lui rouler quelques pelles. C’Ă©tait après mon Ă©chec au casting de L’amour est dans le prĂ©. J’avais posĂ© ma candidature auprès d’Alexis lundi dernier, vous vous en souvenez, mais l’agriculteur et ses melons ne m’ont pas retenue, sous prĂ©texte … La suite !
Trois militaires en armes et talkie-walkies vous cernent dans un étroit couloir gris. Où êtes-vous ? En Côte d’Ivoire ou au Honduras ? Qui êtes-vous ? Un rebelle à la solde de Gbagbo ou un putshiste indo-américain ? Rien de tout cela. Vous marchez vers  la sortie n°4 du métro Montparnasse Bienvenue, un enfant à la main droite et un sac  rose à  la … La suite !
