Mon Ă©diteur s’appelle MĂ©phisto(phĂ©lès)
Imagine que tu deviennes cĂ©lèbre, vers 2035. On aurait tort de te retirer du catalogue aujourd’hui. Tu es notre capital-risque, ma mignonne. La suite !
Imagine que tu deviennes cĂ©lèbre, vers 2035. On aurait tort de te retirer du catalogue aujourd’hui. Tu es notre capital-risque, ma mignonne. La suite !
Moi je m’en fous, Louise, ta maternitĂ© souriante me sied. Elle s’appelle Julie, ta petite, ses portraits mièvres me bouleversent, comme le visage de Julie Manet en deuil de son père. La suite !
OĂą Narcisse est un insoumis, prĂŞchant l’Ă©galitĂ© depuis son piĂ©destal. Toujours en librairie ! Un rayon de soleil traversa une meurtrière. Il alla se poser sur les yeux ouverts de Narcisse. Il ne les avait pas fermĂ©s depuis des heures, et psalmodiait toujours doucement. Un rai de lumière lui chatouilla la rĂ©tine, il dĂ©tourna le visage vers ses barreaux. Alors … La suite !
Je m’en revenais d’une expĂ©dition dans le Val d’Oise, chargĂ©e comme un baudet. Mes porteurs m’avaient lâchĂ©e Ă la station Argenteuil, soi-disant parce que le portage n’Ă©tait pas inscrit dans les conventions collectives bessancourtoises. Par ailleurs, un syndicat bouffĂ©montois l’interdirait… Oui mais moi je m’en fous, ils peuvent bien revĂŞtir leurs gilets arc-en-ciel, en appeler au rĂ©fĂ©rendum, Ă la dĂ©mission … La suite !
Son journal (enfin mon roman graphique) se trouve dĂ©sormais aux Etats-Unis oĂą il a Ă©tĂ© classĂ© parmi les 10 meilleurs romans graphiques de l’annĂ©e ! FiertĂ©… La suite !
L’AcadĂ©mie des lutins Ă plumes est ce lieu mythique oĂą de petits farfadets Ă lunettes ou chapeau pointu prĂ©parent The cadeau de NoĂ«l que vous trouverez sous votre sapin ce dĂ©cembre… Parce que c’est moi, j’ai eu le privilège d’explorer leurs ateliers, jusqu’Ă prendre un bain de Narcisse… Le lutin ci-contre se prĂ©nomme Irène et a oubliĂ© son chapeau pointu … La suite !
VoilĂ , Citizen est accouchĂ©, avec Ă©pisiotomie. Je remercie mon gynĂ©cologue, le docteur Bisiou, ma sage-femme, monsieur Belrose, mon anesthĂ©siste, madame Daurenjou. Sans oublier madame Rondanini, qui s’occupe de la nurserie. 384 pages. Je ne vous explique pas l’Ă©tat de mon sĂ©ant. Certes, les chapitres sont courts, mais il fallait quand mĂŞme le pondre, ce mioche. Demandez un peu Ă ma … La suite !
Maryland, 1793. Jane, fille de l'indĂ©pendance amĂ©ricaine et de la Bible, s'Ă©prend d'un rejeton de la rĂ©volution française, et des Lumières… Mais Terreur… la guillotine rĂ©clame sa tĂŞte au prĂ©sident Washington. Appetizer ( page 57). AbigaĂŻl raconta tout. Comment je m’étais Ă©prise d’une odeur de narcisse, comment, par ses beaux pĂ©tales, cette fleur s’était imposĂ©e dans son logis, comment, par … La suite !
Elle s’appelle Louise, ne sait pas où poser son regard bleu perforant. Robe et chapeau noir, avec un bandeau strict qui lui recolle les oreilles. Pour sa bouche de travers on n’a rien pu faire, en plus elle tire un peu la gueule, c’est peut-être un deuil. Les mains sont sagement posées sur la robe austère, voilà qu’on lui tire … La suite !
30 mn d'Orlybus, 8 heures d'avion, 6 heures de dĂ©calage horaire. Je n'ai vraiment peur de rien. C'est que (presque) tout le monde m'attend Ă Brooklyn pour entendre mon accent corĂ©en dans une rencontre anglophone et mĂ©morable : Find your family… La faute Ă Alpha, Coulibaly de son nom de famille, personnage de fiction auquel j’ai donnĂ© vie il y … La suite !
Je vous en ai touché un mot, je me suis envolée en juin dernier vers l'hiver Captonien. Au programme une mission littéraire et diplomatique : Stendhal, les 100 ans de Mandela, et un dîner post-coupe du monde avec ces messieurs dames de l'ambassade, du consulat et de l'écologie. Je ne dévoilerai pas l'objet de ma mission car, comme Ethan Hunt, … La suite !
Cette fois, c’est un rĂ©volutionnaire malouin qui dĂ©barque sur la terre de sieur Washington en 1793, et qui s’amourache d’une boiteuse directement connectĂ©e au monde des morts. Descartes n’aurait pas aimĂ©, Robespierre non plus. C’est pour octobre, le 11. Il y aura du sang, il y aura du sexe, il y aura du rock et du roll, il y aura des châtaignes. La suite !
Le Temps demandait il y a quelques temps le portrait d’une femme de trente ans dans un autre temps, celui de 2050. Voici ! – Vous vous appelez… Olive Riesen. NĂ©e le 15 octobre 2020 Ă Aubonne. Mes donnĂ©es personnelles dĂ©filent devant ses prunelles gelĂ©es. Mes archives aussi: QI dĂ©primĂ©, Ă©chec au concours BĂ©ta. C’était le 15 octobre 2030, je … La suite !
On ne l’a plus revue depuis le 28 mai dernier, c’est Ă dire depuis ce matin. Son dernière fils, YaĂ«l B., a retrouvĂ© une image d’elle collĂ©e sur le frigo, accompagnĂ©e de cette inscription : « Pierre C. m’Ă tuer » Après analyse, il s’agit bien de l’Ă©criture de Bessora. Une autre expertise confirme que ces lettres ont Ă©tĂ© formĂ©es avec la … La suite !
Il faut se mĂ©fier de ce qu’on Ă©crit. Combien d’écrivains sont-ils morts dans les conditions atroces qu’ils ont inventĂ©es ? Dieu m’en garde : quand j’écris la mort de quelqu’un, je fais en sorte que cet individu n’ait rien Ă voir avec moi. La suite !
Un extrait de Zoonomia pour fêter le joli mois de mai, où Johann, qui se veut explorateur, se lance dans une première aventure, amoureuse, interdite. La poésie de son souffle, ce soir-là , quand elle déposa un repas dans ta chambre, parce que tu étais migraineux. Ta belle-mère était si obligeante, comment ne pas interpréter sa délicatesse : une idylle, rêvais-tu, se … La suite !
J’allais passer dix jours à Sydney, madame la Juge, chez ma fille qui a épousé un Aborigène. Ils ont eu trois fils, pas trop dégénérés, ça va. Au moment d’embarquer dans l’avion, j’aperçois une petite vieille et je le reconnais. Je n’ai pas vu Nadège depuis 65 ans. Elle n’a pas tellement changé : Nadège a toujours ressemblé à une … La suite !
Quoiqu’encore en vie, il m’arrive d’ĂŞtre autopsiĂ©e, Ă©tudiĂ©e de manière parfaitement scientifique. Des questions sont posĂ©es Ă mon zombi, j’y rĂ©ponds, pas toujours selon les attentes de la mĂ©decine lĂ©gale universitaire. Dernier questionnaire en date ci-dessous, concoctĂ© par une charmante chercheuse en thanato-littĂ©rature et ocĂ©anographie. J’ai fait au mieux. (« Bessora est mĂ©chante » Pierre Cornuel, 28 janvier 2007) Pourquoi Ă©crivez-vous ? … La suite !
Après deux jours Ă Â Â Londres, where I had to connect my brain to english language, je suis de retour en la langue de CĂ©saire. La question inclusive (pas que des femmes), est aussi un ordre du jour au pays de Zadie (Smith). Inclure, c’est aussi enfermer et soumettre. Puisque donc, I’m too exhausted pour vous prĂ©senter un article original cette semaine, vous aurez … La suite !