Par Toutatis, déjà le dix-huit juin et je n’ai toujours pas bouclé mes valises. Dans deux jours, vous me trouverez à Frankfurt, le temps de déguster un bretzel en zone de transit et je m’envolerai pour Cape Town, là -bas, presque tout en bas du monde, juste avant l’anti-Arctique.

En effet, Henri Beyle, écrivain francophone plus connu sous le nom de Stendhal me missionne chez les Boers pour mener à bien un projet d’écriture. Le roman paraîtra quelque part dans les années 20, et se déroulera entre Berlin et Le Cap, depuis 1948 jusqu’à 1976. Il y aura violence et séquestration, Stendhal se réjouit, vive la francophonie.

Entretemps, soit ces jours-ci, vous croiserez mon nom dans le Magazine Lire. Mais il ne sera pas question de mon œuvre immense (dois-je vous rappeler que je suis championne de Suisse de la tresse au beurre ?). Le papier concernera Continents Noirs, ses vingt ans, ses Noirs qui sont blancs et ses Blancs qui sont noirs. En conséquence, il devrait aussi y être question de Continents Blancs. Je publierai ma contribution in extenso sur mon site à la rentrée, pour ceux que ma méchanceté intéresserait.
Je serai de retour en Francîle vers juillet, et aussitôt sur le départ, voyage privé d’abord, dont la destination doit rester secrète. Puis voyage officiel dans le Nouveau-Monde, où Alpha m’attend sur une sorte d’Aquarius, afin d’être présenté aux Brooklynois. Je ne suis pas sûre que cette dénomination soit exacte, mais enfin vous m’avez comprise, je parle des Yankees du sud de New York

Il sera aussi largement question du Nouveau-Monde dans Citizen Narcisse.  Ma saga familiale, La Dynastie des Boiteux poursuit sa route transgenre et transhistorique (un peu comme les Rougon Macquart, vous voyez, je n’ai peur de rien). Cette fois, c’est un révolutionnaire malouin qui débarque sur la terre de sieur Washington en 1793, et qui s’amourache d’une boiteuse directement connectée au monde des morts. Descartes n’aurait pas aimé, Robespierre non plus. C'est pour octobre, le 11. Il y aura du sang, il y aura du sexe, il y aura du rock et du roll, il y aura des châtaignes.

Sur ce, je m’en vais enregistrer une émission de radio avec ma frangine, elle s’appelle Abyale et le jazz l’appelle.  Nous nous dirons Vous face au micro car nous sommes bien élevées, et nous parlerons  Jazz et Littérature, Stendhal sera ravi.
Baisers à tous, je vous retrouve vers septembre pour je crois la neuvième saison ?
Mon Dieu, quelle horreur…