Nous avons cru que la terre Ă©tait plate. Et que le soleil lui tournait autour. CâĂ©tait de lâobscurantisme. Depuis que nous croyons lâinverse, nous sommes Ă©clairĂ©s.

Prouvez-moi qu’elle tourne.
Personnellement je ne pourrais mĂȘme pas prouver que notre planĂšte est bleue. Ni quâelle est ronde comme un pomelo rose de Floride.
Certes, je peux prouver  que deux et deux font cinq : câest facile Ă calculer.
Mais que la terre soit ronde, je ne suis jamais allĂ©e le vĂ©rifier.  Je ne fais quây croire.
Dieu serait-il mort que nous resterions des croyants. Croire aux LumiĂšres comme Ă lâObscurantisme. Au vrai chamane comme au faux mĂ©decin.
Et quand le chamane ou le docteur ne nous guĂ©rit pas, on trouve toujours une explication Ă l’aggravation de notre maladie.
Sans croyances, point de société.  Sans mythes, nulle cohésion sociale.
Nos ancĂȘtres sont donc des Gaulois. Mais pas des Barbares.
Pour qu’une croyance soit vĂ©ritĂ©, il suffit de l’enseigner Ă l’Ă©cole. Ou de la dire Ă la tĂ©lĂ©.
Mais remontez donc Ă la souche d’un Michel Dupont : vous n’y trouverez peut-ĂȘtre pas le moindre Gaulois.
Remontez Ă la souche d’un Barack Obama : vous y trouverez probablement des Celtes.
Mais ça, c’est tellement difficile Ă croire, ça ne peut pas ĂȘtre vrai.
Nos ancĂȘtres s’appelaient AstĂ©rix et ObĂ©lix. Et ObĂ©lix a inventĂ© l’Ă©criture.
Mais un jour,  les musulmans ont envahi JĂ©rusalem.  Ils nous ont contraints Ă huit croisades et Ă lâadoption dâun zĂ©ro. Ils nous ont mis du Jupe et du Magasin dans les mots. Ah les salauds.
Mais moi, jâai foi en la rotonditĂ© de la terre. L’Ă©cole me l’a dit.
Jâai foi en AstĂ©rix et ObĂ©lix.
Je vénÚre le journal de Mickey.
Et je crois aux extra-terrestres :  à lâheure quâil est, le programme SETI Ă©coute le ciel en quĂȘte dâintelligence interstellaire. Câest donc quâils existent. Sinon, on ne les Ă©couterait pas. Et les fantĂŽmes aussi nous regardent. Sinon, il nây aurait pas de parapsychologie. Et les Arabes veulent nous envahir. Sinon, il nây aurait pas dâespace Schengen.

Schengen, tu y circules librement. Sauf pour les outremers. Et Ă condition que tu n’arrives pas de Tunisie ou de Lybie. Parce quâune fois que tu as posĂ© le pied chez Berlusconi, il tâenvoie chez Sarkozy. Et comme Ben Ali Ă©tait un ami de la France, et Khadafi aussi, on pourrait fermer Schengen.
Car on sait que  lâAfrique veut envahir Schengen. Des Tunisiens en boubou s’apprĂȘtent Ă dĂ©ferler. C’est l’Ă©tat qui m’a dit. L’Ă©tat me parle avec Raison. La Raison et l’Ă©tat, c’est comme Dieu et le docteur : ça dit toujours la vĂ©ritĂ©.
La Libye, le voile, la Tunisie, le boubou, tout ça, c’est des freins Ă lâintĂ©gration : les Maliens, avec leurs foulards sur la tĂȘte, et leurs pagnes sur le cul, ils affichent leur repli sur soi.
Le communautarisme nous menace.

Fermons Schengen pour favoriser lâouverture. Les frontiĂšres, on veut bien les ouvrir, mais Ă condition que personne ne les passe.
Alors Schengen, oui, mais pas tout le temps.
Et pas avec n’importe qui.
On devrait faire pareil avec la peine de mort.
Lâabolition de la peine de mort, oui, mais pas pour tout le monde.
Et hop allez, mĂ©tro, boulot, dodo, et puis n’y pensez pas trop.
Hier, dans le mĂ©troboulotdodon’ypensezpastrop, un jeune mec Ă©tait assis face Ă moi.
Et, prĂ©cisĂ©ment, il y mĂ©troboulotdodon’ypensaitpastrop.
Casque sur les oreilles et musique Ă fond, il sâagrippait Ă un  tĂ©lĂ©phone portable de sa main gauche, et triturait un Ipod de sa main droite. En dehors de son Ă©cran, il ne voyait rien. Hormis son casque, il nâentendait pas.
Abstrait du monde, il ne voyait pas le mucus lui couler du nez.
Il ne sâentendait pas non plus  renifler.
Mais enfin, lui ne portait ni le voile, ni le boubou, ni  la misÚre du monde.
Personne n’aurait dirait quâil souffrait dâun problĂšme dâintĂ©gration.
Il était juste autiste. Sourd et aveugle. Parfaitement désintégré.
Mais je veux bien croire que l’autisme arrange la sociĂ©tĂ©.
Et je comprends que cet autiste fuie le monde qui l’entoure. Â
Je ne crois pas un instant Ă tout ce que vous racontez. MĂȘme si cela est vrai. Je doute mĂȘme, que ce soit la mĂȘme personne qui vous lit et vous rĂ©pond.
Il n’y a pas de doutes… Nous doutons de tout !
JNVSP
Je ne crois pas un instant Ă tout ce que vous racontez. MĂȘme si cela est vrai. Je doute mĂȘme, que ce soit la mĂȘme personne qui vous lit et vous rĂ©pond.
Il n’y a pas de doutes… Nous doutons de tout !
JNVSP
Je ne sais pas si la terre est ronde, mais je sais qu’elle n’est pas plate. Car le plus grand nombre la croyait plate. Et le plus grand nombre ne pense et ne croit que des conneries.
Je ne sais pas si la terre est ronde, mais je sais qu’elle n’est pas plate. Car le plus grand nombre la croyait plate. Et le plus grand nombre ne pense et ne croit que des conneries.
La sciatique, j’y crois pas. Le cunnilingus, je m’y connais !
La sciatique, j’y crois pas. Le cunnilingus, je m’y connais !
Moi je savais qu’ObĂ©lix avait inventĂ© l’Ă©criture.
Moi je savais qu’ObĂ©lix avait inventĂ© l’Ă©criture.
Luc, vous n’ĂȘtes qu’un prĂ©tentieux ! Le choix de votre pseudo laissait dĂ©jĂ Ă dĂ©sirer… Vous me ferez sans ave Maria Ă moins… que… si vous pratiquiez un cunimachin sur une effigie de la Sainte Vierge et que par miracle vous rĂ©ussiez Ă la faire jouir…
Bon, oui, la terre est plate, tout est plat (mĂȘme ma poitrine), rien n’a d’intĂ©rĂȘt, rien ne sert Ă rien, si vous voulez, on peut organiser une messe et Ă la place de l’osti on distribuera Ă tous les communiants une capsule de cyanure ! Ca se serait bien, une bonne partouze mortelle dans l’Ă©glise. De toute façon, la France est foutue…
Luc, vous n’ĂȘtes qu’un prĂ©tentieux ! Le choix de votre pseudo laissait dĂ©jĂ Ă dĂ©sirer… Vous me ferez sans ave Maria Ă moins… que… si vous pratiquiez un cunimachin sur une effigie de la Sainte Vierge et que par miracle vous rĂ©ussiez Ă la faire jouir…
Bon, oui, la terre est plate, tout est plat (mĂȘme ma poitrine), rien n’a d’intĂ©rĂȘt, rien ne sert Ă rien, si vous voulez, on peut organiser une messe et Ă la place de l’osti on distribuera Ă tous les communiants une capsule de cyanure ! Ca se serait bien, une bonne partouze mortelle dans l’Ă©glise. De toute façon, la France est foutue…