Cette femme me donne son nom, mais jâoublie dĂ©jĂ comment elle s’appelle.
Pourtant, elle me propose un rendez-vous, dans lâaprĂšs-midi, à cĂŽtĂ© de lâĂ©cole militaire.
â Je vous attendrai au fond de la cour de lâimmeuble, monsieur. Nâoubliez pas de venir avec les chĂšques. Ou du liquide, si vous prĂ©fĂ©rez.
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Y Â aller.
D’abord, prendre un bus jusquâĂ un terminus quelconque : tous les chemins mĂšnent Ă lâĂ©cole militaire. Je m’assieds sous un abri, jâattends le bus, nâimporte quel bus.
Le tonnerre me gronde. Et la foudre se déchaßne sur moi. Il pleut. Le ciel sort de ses gonds, la Seine sort de son lit. Les élements se liguent contre moi. Ils me houspillent. Tout ça parce que je suis une classe moyenne. Pourquoi faut-il que les classes moyennes souffrent plus que les autres ? Le bus arrive. Quittons ces marécages qui me haïssent.
Mon transport en commun sâappelle le bus n° 82. Câest une Terra Incognita aux relents dâhospices, de sueurs mal contenues et dâaigreurs corrosives comme lâacide chlorhydrique. La plupart des indigĂšnes de cette Wolkswagen poissarde ne me reconnaissent pas, ne se reconnaissent pas, ne reconnaissent rien du tout, mais avoueraient tout si on leur chatouillait les pieds.
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Je suis assis sur une chaise solitaire, mon portefeuille collĂ© contre mon cĆur avec une photo de ma femme Ă lâintĂ©rieur. Et ces voyageurs anthropophages de classe moyenne du bus n°82 voudraient me faire bouillir dans une marmite ? Longtemps, assez longtemps pour que ma chair sâattendrisse. AprĂšs, ils sâentre-mangeraient. Vite, lâĂ©cole militaire ou je fondrai dans leurs gosiers pour le goĂ»ter.
Je descends. Je sors de lĂ , poisseux comme une anguille. Jâentends le ululement du crocodile. Il m’appelle. A moins quâil ne sâagisse dâune chouette qui me signale la prĂ©sence dâun boa.
Je suis en retard.
Elle aussi.
Jâattends devant la porte cochĂšre dont elle mâa donnĂ© lâadresse. Cette femme que je ne connais pas, je ne veux pas mâen souvenir.
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La voilĂ qui arrive. Elle me fait Bonjour. Câest vous ? Je lui fais Câest moi, oui. Et vous ? C’est vous ? Oui, qu’elle me fait, câest moi.
Elle mâinvite Ă la suivre dans l’immeuble.
Ses nichons misérables sont rembourrés par un Wonderbra. Son sourire innocent ment comme sa blondeur factice, ses dents longues révÚlent un instinct de tueuse mal lavée.
â Premier Ă©tage sans ascenseur, elle mâannonce.
JâhĂ©site Ă la suivre. Si lâon doit mâassassiner, je refuse que ça se passe dans cette cage dâescalier dĂ©labrĂ©. Mais elle me rassure. La copropriĂ©tĂ© a votĂ© des travaux pour lâaprĂšs sarkosysme. On repeindra les mur en bleu Marine. Parce que Oui la France.
Une porte blindĂ©e sâouvre sur un sombre studio amĂ©nagĂ© comme une garçonniĂšre honteuse. Est-ce que jâai commandĂ© une garçonniĂšre, moi ? Elle mâaffirme que oui. Ăa se serait passĂ© aujourdâhui sur internet vers les deux heures du matin, aprĂšs la proclamation des rĂ©sultats dĂ©finitifs de l’Ă©lection Protection France. MĂȘme quâelle a mon adresse IP. MĂȘme qu’ il paraĂźt que jâavais du chagrin. Elle aurait de quoi me consoler. Ni droite, ni gauche, devant. Bon… Bon⊠Bon… Bien au contraire.
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Elle demande ma carte de crédit middle class.
â       Ah non, je dis, ce nâest pas moi !
Le fond de ses yeux luit dâune aviditĂ© ultra-libĂ©ralo-socialiste.
â ChĂšque ? elle demande.
â Ne soyez pas vulgaire.
â Liquide, alors. Ca ne laisse pas de traces. Enfin… ça dĂ©pend quel liquide !
Elle éclate de rire. Je balbutie avec candeur :
â Je suis dĂ©solĂ©. Bien entendu, tous les⊠justificatifs⊠que vous demandez, je les ai.
Une douce moiteur dans son regard.
â Câest quand mĂȘme pas la premiĂšre fois que vous venez voir une pute, monsieur StrâŠ
â Chutttt !
Elle me dĂ©taille des pieds Ă la tĂȘte. Ses narines frĂ©missent dâune hĂ©sitation molle.
â Ecoutez monsieur StrauâŠ
â Chutttt !
â Chutttt peut-ĂȘtre, monsieur Strauss ! Mais enfin lâheure tourne ! Lâheure a tournĂ©. Reconnectons-nous quand vous serez moins tiĂšde ? Je ne sais pas, moi. AprĂšs les Ă©lections lĂ©gislatives de Oui la France?
â Chutttt !
Elle mâexpulse poliment.
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Un autre homme monte dans lâescalier, le regard perdu, une mine de chien battu, lâallure dâun rĂ©fugiĂ© bosniaque bĂątisseur de squat, ou d’un Ă©lecteur de Jean-Luc MĂ©lenchon. Ce pauvre type ne semble mĂȘme pas pouvoir sâoffrir une travailleuse du sexe Ă©dentĂ©e⊠Et il me volerait mon bonheur ? Combien elle lui demande, Ă lui ? Est-ce qu’on va venir le faire chier, lui, avec des histoires de proxĂ©nĂ©tisme ?  Pourquoi les classes moyennes comme moi payent toujours plus que les autres ?
Il faut que ça change.
Moi, j’avais un destin.
Vengeance.
Je voterai Wauquiez en 2017.
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On pense un peu Ă 53 cm avec la scĂšne du bus… je ne m’en lasse pas…
On pense un peu Ă 53 cm avec la scĂšne du bus… je ne m’en lasse pas…
J’aurais Ă©tĂ© Ă©lu, vous savez, j’aurais gagnĂ© la primaire mĂȘme si l’ours en rut ne s’Ă©tait pas perdu chez les putes… D’ailleurs, les putes, Sarkozizi leur a fait la vie dure (sans doute parce qu’il a la bite molle), moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, les putes peuvent tapiner (la preuve Nadine M), moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, les putes peuvent sucer, moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, les petits enfants auront des sucettes Ă l’Ă©cole, moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, on aura tous du Goudat au lieu du PrĂ©sident…
Viens dĂźner Ă la maison, je te prĂ©pare de la choucroute mon chou. Toi, prĂ©sident de la rĂ©publique, ce s’ra une autre trique qu’avec Nico Sarcophage…
J’aurais Ă©tĂ© Ă©lu, vous savez, j’aurais gagnĂ© la primaire mĂȘme si l’ours en rut ne s’Ă©tait pas perdu chez les putes… D’ailleurs, les putes, Sarkozizi leur a fait la vie dure (sans doute parce qu’il a la bite molle), moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, les putes peuvent tapiner (la preuve Nadine M), moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, les putes peuvent sucer, moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, les petits enfants auront des sucettes Ă l’Ă©cole, moi, prĂ©sident de la rĂ©publique, on aura tous du Goudat au lieu du PrĂ©sident…
Viens dĂźner Ă la maison, je te prĂ©pare de la choucroute mon chou. Toi, prĂ©sident de la rĂ©publique, ce s’ra une autre trique qu’avec Nico Sarcophage…
Dieu m’avait inspirĂ©e, dans ma virginitĂ© immaculĂ©e, je ne savais pas ce que je prĂ©disais quand je chantais : DOMININQUE, NI-QUE, NI-QUE s’en allait dans la forĂȘt…
Dieu m’avait inspirĂ©e, dans ma virginitĂ© immaculĂ©e, je ne savais pas ce que je prĂ©disais quand je chantais : DOMININQUE, NI-QUE, NI-QUE s’en allait dans la forĂȘt…
Je ne suis plus verte
j’ai bien fait de changer de crĂȘmerie
je ne suis pas moisie
(la preuve je ne suis plus verte)
Je ne suis plus verte
j’ai bien fait de changer de crĂȘmerie
je ne suis pas moisie
(la preuve je ne suis plus verte)
Quand est-ce que Najat sort son fouet ?
Quand est-ce que Najat sort son fouet ?
Une quĂȘte est organisĂ©e ce dimanche aux Ă©glises d’Auteuil, Passy et Neuilly : il faut sauver Françoise Rady ! Je compte sur votre gĂ©nĂ©rositĂ© ! Vive Dieu !
Une quĂȘte est organisĂ©e ce dimanche aux Ă©glises d’Auteuil, Passy et Neuilly : il faut sauver Françoise Rady ! Je compte sur votre gĂ©nĂ©rositĂ© ! Vive Dieu !
Ton ceinturon peut aussi faire l’affaire, tu sais, Najat, je t’aime ! Et je le rĂ©pĂ©terai tant que tu ne m’auras pas baillonner (tu peux mĂȘme commencer par me ligoter Ă poil au radiateur) : je te promets de voter pour toi pour toujours !
Mais faite-le taire, le puceron puceau ! T’as pris des cours chez DSquĂ©quette ou quoi ?
Ton ceinturon peut aussi faire l’affaire, tu sais, Najat, je t’aime ! Et je le rĂ©pĂ©terai tant que tu ne m’auras pas baillonner (tu peux mĂȘme commencer par me ligoter Ă poil au radiateur) : je te promets de voter pour toi pour toujours !
Mais faite-le taire, le puceron puceau ! T’as pris des cours chez DSquĂ©quette ou quoi ?
Je n’ai pas tant peur de Martin Roi que de Laurent W : il a vraiment un regard pervers sur la photo, vous ne trouvez pas ?
Hé hé !
Je n’ai pas tant peur de Martin Roi que de Laurent W : il a vraiment un regard pervers sur la photo, vous ne trouvez pas ?
Hé hé !
François ! Je t’envoie mon CV pour le ministĂšre de la santĂ© ? J’ai de l’expĂ©rience, je peux t’ĂȘtre trĂšs utile, tu sais… Comment ? Utile aux Français ? Pas besoin : ça fait longtemps qu’ils sont foutus…
Quel MaĂźtre ! C’est un honneur d’avoir le mĂȘme prĂ©nom que lui !
François ! Je t’envoie mon CV pour le ministĂšre de la santĂ© ? J’ai de l’expĂ©rience, je peux t’ĂȘtre trĂšs utile, tu sais… Comment ? Utile aux Français ? Pas besoin : ça fait longtemps qu’ils sont foutus…
Quel MaĂźtre ! C’est un honneur d’avoir le mĂȘme prĂ©nom que lui !
Moi, je prĂ©fĂšre les MaĂźtresses…
Moi, je prĂ©fĂšre les MaĂźtresses…
Le Parti des Suceurs (PS) a battu l’Union Merdique des Papis (UMP), il n’y a pas de quoi en faire tout un fromage (de Hollande) !
Le Parti des Suceurs (PS) a battu l’Union Merdique des Papis (UMP), il n’y a pas de quoi en faire tout un fromage (de Hollande) !
Les mecs, vous ĂȘtes lourds : vous croyez vraiment que vos commentaires pourris ont leur place ici ? L’obscuritĂ© de leur nullitĂ© est soulignĂ©e par la lumineuse plume de Bessora !
Baisse ĂŽ Rat !
Les mecs, vous ĂȘtes lourds : vous croyez vraiment que vos commentaires pourris ont leur place ici ? L’obscuritĂ© de leur nullitĂ© est soulignĂ©e par la lumineuse plume de Bessora !
Baisse ĂŽ Rat !
Najat, est-ce que tu pues des pieds ? Non, je te demande ça parce que…
Najat, est-ce que tu pues des pieds ? Non, je te demande ça parce que…
…parce que je peux les laver, avec la langue…
Putain ! Merde ! C’est dĂ©gueulasse !!!!
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
…parce que je peux les laver, avec la langue…
Putain ! Merde ! C’est dĂ©gueulasse !!!!
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bessora ? Bessora ?
Tu n’es pas dĂ©goĂ»tĂ©e d’Ă©crire pour ces ploucs ?
Ton si beau talent pour de si vils oreilles !
C’est Ă©coeurant…
Bruno ? Bruno ?
Rehausse le niveau !
Y a urgence, lĂ …
Laisse-nous l’un de tes commentaires bien senti,
plein d’ironie
et plein d’esprit
comme tu en as le secret…
Esprit ? Es-tu lĂ ?
Oui, elle est là , je sens son essence, je sens sa sueur de ses pieds, Î délicieuses effluves suintant dans mes naseaux de maso ! NAJAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!
Bessora ? Bessora ?
Tu n’es pas dĂ©goĂ»tĂ©e d’Ă©crire pour ces ploucs ?
Ton si beau talent pour de si vils oreilles !
C’est Ă©coeurant…
Bruno ? Bruno ?
Rehausse le niveau !
Y a urgence, lĂ …
Laisse-nous l’un de tes commentaires bien senti,
plein d’ironie
et plein d’esprit
comme tu en as le secret…
Esprit ? Es-tu lĂ ?
Oui, elle est là , je sens son essence, je sens sa sueur de ses pieds, Î délicieuses effluves suintant dans mes naseaux de maso ! NAJAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!
Bon. Il faut faire quelque-chose, lĂ . Ca peut plus durer. Si on rĂ©tablissait la censure ? Ce s’ra moi le CS (Censeur SuprĂȘme) : il n’y a que moi qui ai bon goĂ»t.
La censure, d’accord, Ă une seule condition : que ce soit Najat et elle seule qui dĂ©cide !
Najat, je t’obĂ©is !
Ordonne !
Non.
Bon. Il faut faire quelque-chose, lĂ . Ca peut plus durer. Si on rĂ©tablissait la censure ? Ce s’ra moi le CS (Censeur SuprĂȘme) : il n’y a que moi qui ai bon goĂ»t.
La censure, d’accord, Ă une seule condition : que ce soit Najat et elle seule qui dĂ©cide !
Najat, je t’obĂ©is !
Ordonne !
Non.
Tout ça pour une pute ! Il n’y avait vraiment pas de quoi fouetter une queue ! JNVSP
Tout ça pour une pute ! Il n’y avait vraiment pas de quoi fouetter une queue ! JNVSP