A lâabri de sa fenĂȘtre normande, monsieur Bisiou sâĂ©tonnait dâune averse automnale. « Ainsi donc, publiait-il un peu plus tard sur Facebook, il pleut ? Je croyais que ça ne se faisait plus du tout, ce genre de choses, en automne »
Cher monsieur Bisiou, non seulement cela se fait en automne, mais cela se fait aussi en Paris. Car au moment oĂč vous publiiez ce statut normand sur Facebook, jâĂ©tais, moi, menacĂ©e par la pluie, alors que je prenais le tramway, Ă lâenvers.
AprÚs un rendez-vous en extérieur, je voulais gagner la station Porte de Versailles. Or les nuages normands qui semblent virtuellement vous réjouir, monsieur Bisiou, narguaient aussi la région ßle de France, mais sans vouloir se déchirer, ni se répandre.
RĂ©solue Ă devancer les eaux Ă©ventuelles, je me dirigeais dâun pas leste vers la station Issy-Val-de Seine, oĂč passe en principe la ligne n°2 du tramway. Tout en marchant vers cet abri, je relisais ma troisiĂšme version du chapitre final dâun roman Ă venir : marcher sans se relire, nâest-ce une perte de temps pour un Ă©crivain?
Sans donc lever le nez, je mâengouffrai dans le premier train venu, et pris place dans un fauteuil (relativement) confortable, pour mâenfoncer plus profondĂ©ment dans ma lecture.

Coutumier de certains automatismes, mon cerveau Ă©tait programmĂ© pour me faire descendre au terminus, Ă quatre stations dâici, soit dans Ă peu prĂšs huit minutes. Je ne pouvais donc pas louper ma station, dâautant quâil allait pleuvoir. Et quelle perte de temps, pour un Ă©crivain, que de surveiller lâheure et le dĂ©filement des stations.
ArrivĂ©e comme prĂ©vu au terminus de ma ligne, je quittai ma rame sans cesser ma relecture, je pris Ă gauche comme mes jambes le faisaient dâhabitude, et, sans l’assistance d’aucun oeil, ces jambes tournĂšrent Ă gauche, car elles savaient, mes jambes, quâelles auraient Ă traverser la route dans un pas et demi.
Seulement voilĂ . Un pas et demi plus loin, point de route. Je panique. Panique organique.
Je quitte mon statut bienfaisant dâautiste aveugle au monde et lĂšve les yeux pour renouer avec la rĂ©alitĂ© : non seulement Nicolas Sarkozy et Ali Bongo sont encore prĂ©sidents, non seulement les Etats-Unis sont encore une nation barbare, non seulement le parti socialiste français sâempiffre encore de caviar, non seulement on crĂšve toujours de faim sur le noir continent, mais, pire que toutes ces sombres rĂ©alitĂ©s rassemblĂ©es, jâai pris le tramway Ă lâenvers : je viens, oui, de dĂ©barquer au mauvais terminus.
Au-dessus de ma tĂȘte, les nuages normands ricanent, prĂȘts Ă se dĂ©chirer, alors quâen principe, monsieur Bisiou, je devrais ĂȘtre rentrĂ©e chez moi depuis trois bons quarts dâheure, et, comme vous, me gausser de la pluie qui tombe sur autrui. La pluie, me direz-vous, je lâaurai bien mĂ©ritĂ©e…
Frissonnante, les os glacĂ©s, je refais le voyage ferroviaire en sens inverse, c’est-Ă -dire Ă lâendroit, cette fois. Bordel de merde ! Y va quand mĂȘme pas se mettre Ă flotter ! Jâai oubliĂ© mon fucking parapluie ! Tout sauf une averse sur ma tĂȘte ! Jâaime autant une partouze avec DSK, Yvan LevaĂŻ et Anne Saint-Clair. GrimĂ©e en bonniche guinĂ©enne, je les enfilerais les uns aprĂšs les autres, pendant quâau dehors, pleuvrait le sperme de ces bonnes gens.

Station Suzanne Lenglen. Le ciel se déchaßne. Ainsi⊠il pleut !
Je quitte le tramway à Porte de Versailles, la pluie redouble, rafales de vents, coupantes. Je suis lacérée !!!!!!!!!!!!! Saloperie de putain de flotte !
Et Ă peine arrivĂ©e chez moi, monsieur Bisiou, je dĂ©couvre votre message ? AprĂšs tout, cela ne mâĂ©tonne guĂšre vous. Vous ĂȘtes bien un Ă©diteur, va⊠N’avez-vous, notamment, travaillĂ© non loin d’une certaine Bessora ? grand fou ! Et, outre vos Ă©ditions ubuesques, vous nous avez affligĂ©s, comme cette Bessora, de vos vellĂ©itĂ©s dâĂ©crivain !
Oui, monsieur Bisiou, la pluie mâa enculĂ©e. Mais nâest pas Ă©crivain humide qui veut. Et comme le dit trĂšs justement mon amie Cyr@no, il y a du panache Ă enculer et de lâhonneur Ă se faire mettre.
Il est des dĂ©buts d’automne qui ressemblent Ă des fins de printemps. Ainsi, ce jeudi d’octobre, je quittais mon lieu de travail afin de me rendre Ă mon domicile. Oui, madame Bouisi, il y a des gens qui travaillent et rentrent chez eux. La douceur de cet fin de journĂ©e caressait mon visage d’une chaleur douce et rassurante. Je dĂ©cidais de rentrer directement en m’appliquant mon dĂ©tour prĂ©fĂ©rĂ©. Je pris donc les chemins du bois de boulogne pour mieux humer l’air du temps. Les champignons transpiraient leur haleine de mycoses. Mon esprit vagabondait sur mon deux roues lorsque celui ci refusa brusquement de rĂ©pondre Ă mes commandements. Plus rien. Pas le moindre souffle de moteur. La panique me prit et je sentis l’angoisse poindre. Que faire sous ce soleil bienveillant ? Madame Bouisi, croyez moi si vous le voulez, mais je pris mes jambes Ă mon cou et poussa le traitre engin vers sa sombre demeure.
J’avais tout simplement oubliĂ© de remplir mon rĂ©servoir. L’automne nous fait faire de ces choses !
!
JNVSP
Il est des dĂ©buts d’automne qui ressemblent Ă des fins de printemps. Ainsi, ce jeudi d’octobre, je quittais mon lieu de travail afin de me rendre Ă mon domicile. Oui, madame Bouisi, il y a des gens qui travaillent et rentrent chez eux. La douceur de cet fin de journĂ©e caressait mon visage d’une chaleur douce et rassurante. Je dĂ©cidais de rentrer directement en m’appliquant mon dĂ©tour prĂ©fĂ©rĂ©. Je pris donc les chemins du bois de boulogne pour mieux humer l’air du temps. Les champignons transpiraient leur haleine de mycoses. Mon esprit vagabondait sur mon deux roues lorsque celui ci refusa brusquement de rĂ©pondre Ă mes commandements. Plus rien. Pas le moindre souffle de moteur. La panique me prit et je sentis l’angoisse poindre. Que faire sous ce soleil bienveillant ? Madame Bouisi, croyez moi si vous le voulez, mais je pris mes jambes Ă mon cou et poussa le traitre engin vers sa sombre demeure.
J’avais tout simplement oubliĂ© de remplir mon rĂ©servoir. L’automne nous fait faire de ces choses !
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JNVSP
La pluie, ce bienfait de Dieu !
Symbole de puretĂ© et blablabla qui lave toute chose reblabla quintessence de l’ĂȘtre blabla notre Seigneur et MaĂźtre Ă tous blabla la pluie est source de vie…
La pluie, ce bienfait de Dieu !
Symbole de puretĂ© et blablabla qui lave toute chose reblabla quintessence de l’ĂȘtre blabla notre Seigneur et MaĂźtre Ă tous blabla la pluie est source de vie…
Mais pour-quoi pleures-tu la-pluie ?
Parce que je t’aime, sale eau !
tip tidi tiptip, tip tidi tiptip…
Mais pour-quoi pleures-tu la-pluie ?
Parce que je t’aime, sale eau !
tip tidi tiptip, tip tidi tiptip…
Le passage avec la pluie de sperme, ça dĂ©coiffe, j’aime beaucoup ! Ca c’est de la littĂ©rature, Georges Bataille ou Pierre Bourgeade auraient aimĂ© !
Le passage avec la pluie de sperme, ça dĂ©coiffe, j’aime beaucoup ! Ca c’est de la littĂ©rature, Georges Bataille ou Pierre Bourgeade auraient aimĂ© !
Encore une campagne calomnieuse, le parti socialiste manger du caviar, n’importe quoi ! Et cette sĂ©rie sur les « Martine », lĂ , pourquoi pas plutĂŽt quelque-chose sur « Les malheurs de SĂ©golĂšne », genre comtesse Rostopchine, ce serait follement amusant, non ? Aller madame Bessora, encore un petit effort si vous voulez ĂȘtre rĂ©publicaine, mettez vos talents au service de la France et lancez-nous cette sĂ©rie en vingt volumes !
Encore une campagne calomnieuse, le parti socialiste manger du caviar, n’importe quoi ! Et cette sĂ©rie sur les « Martine », lĂ , pourquoi pas plutĂŽt quelque-chose sur « Les malheurs de SĂ©golĂšne », genre comtesse Rostopchine, ce serait follement amusant, non ? Aller madame Bessora, encore un petit effort si vous voulez ĂȘtre rĂ©publicaine, mettez vos talents au service de la France et lancez-nous cette sĂ©rie en vingt volumes !
DĂ©cidĂ©ment, ça ne s’arrange pas chez Stock… J’ai honte pour eux.
Merci. Je fais suivre đ
DĂ©cidĂ©ment, ça ne s’arrange pas chez Stock… J’ai honte pour eux.
Merci. Je fais suivre đ
Prendre le tramway Ă Paris, il fut un temps, cette phrase aurait fait rĂȘver, quand il n’y avait pas de tram Ă Paris justement… Un tramway nommĂ© dĂ©sir, le dernier tango Ă Paris, me voilĂ tout nostalgique Ă cause de vous Madame Bessora, tout triste, vous Ă©crivez trop bien, cette pluie dans votre article me rend tout mĂ©lancolique… Vous vous devez dĂ©sormais de venir me consoler !
Prendre le tramway Ă Paris, il fut un temps, cette phrase aurait fait rĂȘver, quand il n’y avait pas de tram Ă Paris justement… Un tramway nommĂ© dĂ©sir, le dernier tango Ă Paris, me voilĂ tout nostalgique Ă cause de vous Madame Bessora, tout triste, vous Ă©crivez trop bien, cette pluie dans votre article me rend tout mĂ©lancolique… Vous vous devez dĂ©sormais de venir me consoler !
HĂ© les filles ! Si on se f’sait une descente chez Bisiou pour l’attacher au lit et le sodomiser, ça s’rait pas rock’n roll ?
HĂ© les filles ! Si on se f’sait une descente chez Bisiou pour l’attacher au lit et le sodomiser, ça s’rait pas rock’n roll ?
Vous l’avez lu ce livre, « EnculĂ©e » ? C’est bien ? Dites, c’est bien ?
Vous l’avez lu ce livre, « EnculĂ©e » ? C’est bien ? Dites, c’est bien ?
Dites-moi, il fait des remarques intĂ©ressantes et pertinentes, ce monsieur Bisiou : « Il pleut ». Ca donne vraiment envie de lire son livre…
Dites-moi, il fait des remarques intĂ©ressantes et pertinentes, ce monsieur Bisiou : « Il pleut ». Ca donne vraiment envie de lire son livre…
Ces pays imbĂ©ciles oĂč le ciel est toujours bleu….
Ces pays imbĂ©ciles oĂč le ciel est toujours bleu….
Au moins au far ouest on est dingo mais pas Ă cause de la pluie… Ni de la RATP qui construit ses lignes en dĂ©pit du bon sens…
Et Martine est orpheline depuis cette annĂ©e son papa est mort…
Au moins au far ouest on est dingo mais pas Ă cause de la pluie… Ni de la RATP qui construit ses lignes en dĂ©pit du bon sens…
Et Martine est orpheline depuis cette annĂ©e son papa est mort…