La blonde Hélène de Fougerolles et le bel Eriq Ebouaney se sont récemment donnés la réplique dans Le Collier du Makoko... Patience Dabany, reine du Djazzé, partage avec eux l’affiche de ce film, écrit par Robert Darène et réalisé Henri Koumba J. Bididi.

Grande copine de feu Michaël Jackson, et de Quincy Jones, Patience Dabany est aussi l’ancienne première dame du Gabon. L’ex-madame Bongo servit même de catalyseur à la branche féminine du parti unique de l’époque foccartienne. Et puis, après dix-huit ans de bons et loyaux services, elle s’est enfuie aux Etats-Unis ! Omar Bongo n’était-il un mari et un chef de parti éminemment sympathique ?

Bon. Depuis l’eau a presque coulé sous presque tous les ponts, même si Patience Dabany, née Joséphine Nkama, est aussi la mère de l’actuel chef de l’état gabonais. Bon. D’accord. Et là voilà qui, telle une Carla Bruni Sarkozy, se lance dans le cinéma ?
Attention, à la différence de Carla, Patience n’y est pas tout à fait une débutante… Mais aujourd’hui, elle est en tête d’affiche, reine téké dans le second film de Henri Koumba J. Bididi.
Ce cinéaste nous avait déjà fait goûter à d’excellentes «Couilles d’éléphant», une oeuvre diffusée au début du troisième millénaire dans toutes les bonnes salles librevilloises. Je l’ai vu quelques années plus tard, sur une chaîne type Arte. Et je me suis régalée de ces testicules éléphantesques. Qu’en sera-t-il du Collier du Makoko ? Patience Dabany y incarne la reine Ngalifourou Ngatsibi, petite-fille d’une monarque mythique qui dirigea, 45 ans durant, le grand peuple téké…
Bien sûr, le rôle royal à la mesure de l’ex-madame Bongo peut faire trembler, quand on a connu sa période de cheftaine du parti unique… Mais El Hadj Omar Bongo ne fut-il un pacificateur aussi grand qu’une reine cinématographique : pendant 41 ans, il dirigea comme on sait le bon peuple gabonais. Et le RPR. Et aussi le PS. Qu’est-ce que vous croyez?
Sans le cancer, Omar aurait pu régner encore de nombreuses années. Avec le soutien de l’UMP. Et aussi du PS. Qu’est-ce que vous croyez ? Mais le cancer, vous voyez, ça résiste à tout, même aux barbouzes et aux valises de Bourgui.
Or Omar avait un fils, qui lui a succédé. Car, comme l’écrit si bien Patrice Lelorain dans Revenants, les enfants, après tout, c’est une promesse d’éternité pour ceux qui s’en vont. L’observation est particulièrement juste au Gabon, pays éminemment dramaturgique où il n’est pas si simple de monter un film, même si la famille présidentielle est un nid d’artistes.

La mère d’Alain (alias Ali), Joséphine Nkama-Bongo alias Patience Dabany, a su mettre à profit son statut de première dame, pour, dans les années 70, écrire et produire deux longs métrages : « Obali » et « Ayouma » ont été réalisés par Pierre Marie Dong et feu Charles Mensah.

Ce dernier sera propulsé à la tête du Centre National du Cinéma Gabonais, quelques années plus tard. Ce Charles a été à l’origine de trop rares, mais de très beaux projets, dont Dôlé (l’argent), d’Imunga Invuga. Et avant de mourir d’une crise cardiaque, le beau Charles a produit Le Collier du Makoko. Les Productions de l’Equateur, c’est lui. N’est-ce elle aussi ? C’est eux ou quoi ? Est-ce que c’est eux, encore eux, toujours le Parti Démocratique Gabonais ?

Moi, je m’en fous ! Que le Parti ait, ou non, quelque chose à voir avec ce film, qu’ Hélène de Fougerolles ait, ou pas, quelque chose à voir avec la branche féminine du parti unique, j’irai voir Le Collier du Makoko ! Ne serait-ce que pour les beaux yeux d’Eriq Ebouaney, qui jouait Lumumba dans le film éponyme. Ce merveilleux comédien, trop rare dans le cinéma franco-français, sévit, outre dans le cinéma franco-gabonais, dans celui d’Outre-Atlantique, et peut-être même celui d’Outre-Australie.
Allez… oublions les 43 ans du Parti… Vous reprendrez bien encore un petit coup de Djazzé ?
Très documenté ! Vous trouvez ça difficile à suivre ? Vous avez perdu le fil ? C’est que Bessora a tissé son article de manière à vous confronter à l’imbroglio africain. Les puissants, eux, s’y retrouvent, africains et occidentaux…
Très documenté ! Vous trouvez ça difficile à suivre ? Vous avez perdu le fil ? C’est que Bessora a tissé son article de manière à vous confronter à l’imbroglio africain. Les puissants, eux, s’y retrouvent, africains et occidentaux…
A lire aussi : « L’Etat sauvage », de Georges Conchon.
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Noirs, Blancs, Jaunes, Beurs, Rouges, métisses, nous sommes tous des enfants de Dieu !
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Surtout ne prenez pas AIR AFRIQUE, car il ne décolle jamais !
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Voir également « Le dernier roi d’Ecosse », qui est vraiment un excellent film !
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Y aurait pas un rôle pour moi ?
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A lire aussi : « Un enfant d’Afrique » d’Olympe Bhely Quenum et « La petite fille à la kalachnikov » de China Keitetsi. Ou encore « La nuit divisée » de Wessel Ebersohn. Trois excellents livres.
(non mais qu’est-ce que vous croyez, je ne suis pas qu’une petite chanteuse écervelée, la preuve : je suis fan de Bessora dont j’ai lu tous les livres plusieurs fois, j’en connais même des passages par coeur et je planche sur un nouvel album directement inspiré par Cyr@no, ça s’appellera « Si Rano… », c’est bô, non ?)
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(non mais qu’est-ce que vous croyez, je ne suis pas qu’une petite chanteuse écervelée, la preuve : je suis fan de Bessora dont j’ai lu tous les livres plusieurs fois, j’en connais même des passages par coeur et je planche sur un nouvel album directement inspiré par Cyr@no, ça s’appellera « Si Rano… », c’est bô, non ?)
ça m’étonne pas de Fougerolles… Les autres, je n’étais pas au courant.
ça m’étonne pas de Fougerolles… Les autres, je n’étais pas au courant.
Donc si je comprends bien, Helène de Fougerolles est la fille d’Omar Bongo ! Charles, son mari, lui offert le collier de Makoko. Alain Bongo est son fils naturel. Il fait des affiches à son effigie.
Tout cela est clair comme de l’eau de roche.
JNSVP
Donc si je comprends bien, Helène de Fougerolles est la fille d’Omar Bongo ! Charles, son mari, lui offert le collier de Makoko. Alain Bongo est son fils naturel. Il fait des affiches à son effigie.
Tout cela est clair comme de l’eau de roche.
JNSVP
Dis Bessora, pourquoi tu fais pas du cinéma ?
C’est vrai quoi, t’es trop belle
Bien mieux qu’elle
tu s’rais super…
Et si tu joues aussi bien qu’t’écris, ouaaaaaaaaaaaaaa…
Dis Bessora, pourquoi tu fais pas du cinéma ?
C’est vrai quoi, t’es trop belle
Bien mieux qu’elle
tu s’rais super…
Et si tu joues aussi bien qu’t’écris, ouaaaaaaaaaaaaaa…
Euh… Comment dire?… j’ai lu avec bcp d’intérêt cet article avant d’aller me coucher! Je me lèverai probablement tout aussi ignare demain… Je suis en insomnie depuis 1 mois, les neurones en bouillie… Mais même sans ça, j’avoue mon inculture totale sur les sujets politique et cinématographique gabonais… Bon ça n’a rien à voir avec la choucroute, mais j’ai bien aimé le film « case départ » de Thomas N’gigol et Fabrice Eboué sorti cet été! Quelqu’un l’a vu!?
Euh… Comment dire?… j’ai lu avec bcp d’intérêt cet article avant d’aller me coucher! Je me lèverai probablement tout aussi ignare demain… Je suis en insomnie depuis 1 mois, les neurones en bouillie… Mais même sans ça, j’avoue mon inculture totale sur les sujets politique et cinématographique gabonais… Bon ça n’a rien à voir avec la choucroute, mais j’ai bien aimé le film « case départ » de Thomas N’gigol et Fabrice Eboué sorti cet été! Quelqu’un l’a vu!?