Manifestement, cette clocharde n’en est pas une, même si elle se récure les ongles des pieds. C’est un mandrill qui montre son cul et ses seins, mais sans intimidation. Ce mandrill, paraît-il, se fait appeler Madame Pas de Demandes.
Débarquée un jour d’un néant quelconque, elle réside depuis cinq ans (paraît-il) sur un carton ondulé, au bas de l’immeuble. Ses effets personnels y sont alignés en rangées régulières, selon les lois rigides d’une maniaquerie compulsive. Domiciliée sur le trottoir par tous les temps, elle a perdu l’usage de sa langue, de ses yeux, de l’ouïe, de ses cinq sens sans doute. Pourtant elle ne possède pas de I-Phone.
Le I-Phone ou le Blackberry, rien de tel pour vous anesthésier, vous retirer du monde.
Le Motorola Defy est assez doué, lui aussi, pour vous retirer du monde.
Personnellement, je rêve d’ un HTC, le Desire S, celui-ci, il sait se faire désirer, tu vois, et il est moins polluant, tu sais, et il est tout aussi corrosif pour le lien social.
Pas grave, moi je suis déjà misanthrope, telle Madame Pas de Demandes, qui, bien que ne possédant nul appareil cellulaire, détourne ses yeux sans regard de quiconque voudrait lui parler, lui demander un renseignement ou lui offrir une petite pièce, ou même une cigarette.
– Pas de demandes ! Pas de demandes ! Pas de demandes !
Le dollar et l’euro se cassent la gueule, il paraît. C’est bien fait.
Madame Pas de Demandes s’en fout. Car elle, c’est un avorton de l’espèce humaine. Elle s’est avortée de la matrice qui l’a rejetée. Corps désormais étranger à l’humanité connectée, appels gratuits 24h sur 24h vers tes trois numéros préférés, textos illimités mon chou, dernier OS Androïd 2.4, GPS google star.
Inhumaine Madame Pas de Demandes ? Elle aurait sans doute bien aimé. Seulement voilà, tous les jours, à la même heure, Madame Pas de Demandes se lave les pieds. Rituel qui, avec son obsession du rangement, la maintient dans la sphère des grands singes, malgré son obstination farouche de s’en expulser.
Pour sauver l’humanité, il suffit donc de se laver les pieds, quels que soient le cours du dollar, la taille de ta carte SD, le degré d’effondrement de l’euro.
Mais que faire de ceux qui ne se lavent plus les pieds ?
Car il y a pire que Madame Pas de Demandes, pire qu’un mandrill qui montre son cul et ses seins. Ces pires-là, on n’arrive même pas à les fixer sur un carton. Ils ne se lavent plus les pieds. Ils fuient le monde entier, et même le téléphone portable. Car le monde est la peste. La peste, c’est si contagieux. Je suis contaminée.
D’ailleurs, veuillez m’excuser, je file chez SFR, il paraît qu’il y a un pack multi-connexion pour ceux qui ont déjà la Neuf Box.
Et voilà que Madame Pas de Demandes se laisse pousser la barbe… Elle ronfle à même le trottoir. Finie la glorieuse époque du carton gondolé.
Le menton couché sur le poitrail, un filet de bave aux lèvres, elle meurt à petit feu, bienheureuse dans son malheur.
Je vous mets au défy de vous laver les pieds avec un téléphone portable !
JNVSP
Véridique! Je suis les pieds dans ma bassine en train de lire mes mails sur mon iPhone … Et voilà que je tombe sur ce texte!!! Je vous recommande le bain de pieds le soir avec des huiles relaxantes à la lavande dedans : ça nettoie les neurones fatigués. Si je pouvais vous envoyer une photo je le ferai pour que vous constatiez que je ne fabule pas! BESSORA tu peux modifier ton blog pour qu’on t’envoie aussi des photos?!
Bises
Faites comme moi, Calimity Marie, prenez un esclave et, lorsque vous rentrez le soir, obligez-le à ôter vos chaussures avant de poser vos pieds malodorants sur son nez. S’il est bien élevé, vous verrez alors s’élever sa baguette dans un bel hommage à vos pieds !
Je vous mets au défy de vous laver les pieds avec un téléphone portable !
JNVSP
Véridique! Je suis les pieds dans ma bassine en train de lire mes mails sur mon iPhone … Et voilà que je tombe sur ce texte!!! Je vous recommande le bain de pieds le soir avec des huiles relaxantes à la lavande dedans : ça nettoie les neurones fatigués. Si je pouvais vous envoyer une photo je le ferai pour que vous constatiez que je ne fabule pas! BESSORA tu peux modifier ton blog pour qu’on t’envoie aussi des photos?!
Bises
Faites comme moi, Calimity Marie, prenez un esclave et, lorsque vous rentrez le soir, obligez-le à ôter vos chaussures avant de poser vos pieds malodorants sur son nez. S’il est bien élevé, vous verrez alors s’élever sa baguette dans un bel hommage à vos pieds !
Je peux vous laver les pieds ?
Je peux vous laver les pieds ?
Je vois qu’on a fait son catéchisme, c’est bien. Et n’oublions pas que Jésus et les apôtres n’étaient qu’une bande de barbus mendiants aux cheveux longs et aux semelles de vent ! Ah, la conversion in extremis de Rimbaud sur son lit de mort ! Quel pied ! Moi qui suis encore plus croyante que Dieu lui-même, j’aurais fait mieux que Jésus : non seulement je lui aurais lavé les pieds, mais avec la langue encore ! Et pour ce péché d’outrecuidance dans lequel je me vautre, j’espère bien qu’il m’aurait fouettée comme il l’a fait avec les marchands du temple ! Condamnant d’un seul et même coup sanglant ma luxure de salope !
Ya que Marie Madeleine qui avait le droit de lui laver les pieds comme ça
Je vois qu’on a fait son catéchisme, c’est bien. Et n’oublions pas que Jésus et les apôtres n’étaient qu’une bande de barbus mendiants aux cheveux longs et aux semelles de vent ! Ah, la conversion in extremis de Rimbaud sur son lit de mort ! Quel pied ! Moi qui suis encore plus croyante que Dieu lui-même, j’aurais fait mieux que Jésus : non seulement je lui aurais lavé les pieds, mais avec la langue encore ! Et pour ce péché d’outrecuidance dans lequel je me vautre, j’espère bien qu’il m’aurait fouettée comme il l’a fait avec les marchands du temple ! Condamnant d’un seul et même coup sanglant ma luxure de salope !
Ya que Marie Madeleine qui avait le droit de lui laver les pieds comme ça
Pour une société sans SDF
Pour une société sans racailles
Pour une société sans métis (et donc sans cette immonde BessoRAT)
Pour une société sans immigrés
Pour une société sans arabes, sans blacks, sans jaunes, sans islamistes
Pour une société sans salariés (avec donc seulement des patrons bien payés et des esclaves)
Votez pour moi !
Oui, chantons pour la France : Marine, nous voilà ! lalalalalala
MariNEU ! MariiiiiiNEU ! On t’aiMEU ! On t’aiMEU ! MEUMEUMEU ! MA-RI-NEU ! Marine, nous viola (heu, non, nous voilà), reprenons, reprenons, reprenez-vous, tous en mains ! MariNEU !
Et océane elle en pense quoi d’aller passer ses vacances près de la Méditerranée ?
Pour une société sans SDF
Pour une société sans racailles
Pour une société sans métis (et donc sans cette immonde BessoRAT)
Pour une société sans immigrés
Pour une société sans arabes, sans blacks, sans jaunes, sans islamistes
Pour une société sans salariés (avec donc seulement des patrons bien payés et des esclaves)
Votez pour moi !
Oui, chantons pour la France : Marine, nous voilà ! lalalalalala
MariNEU ! MariiiiiiNEU ! On t’aiMEU ! On t’aiMEU ! MEUMEUMEU ! MA-RI-NEU ! Marine, nous viola (heu, non, nous voilà), reprenons, reprenons, reprenez-vous, tous en mains ! MariNEU !
Et océane elle en pense quoi d’aller passer ses vacances près de la Méditerranée ?
Encore un article pertinent et bien venu, au moment où l’union européenne s’apprête à baisser drastiquement ses subventions aux associations caritatives…
Chapeau bas, monsieur Prunier, pour vos belles identités. (Et aussi les moches !)
Ah bon, c’est lui ?
Si je le chope…
Ben sur ce coup là mon avis c que le charity business reste un business …
Dis Marie, t’as pas un euro ?
Allez quoi, s’te plaît…
Sinon, je chante… Oh Marie, si tu savais… Tu veux vraiment qu’on en arrive là ?
Encore un article pertinent et bien venu, au moment où l’union européenne s’apprête à baisser drastiquement ses subventions aux associations caritatives…
Chapeau bas, monsieur Prunier, pour vos belles identités. (Et aussi les moches !)
Ah bon, c’est lui ?
Si je le chope…
Ben sur ce coup là mon avis c que le charity business reste un business …
Dis Marie, t’as pas un euro ?
Allez quoi, s’te plaît…
Sinon, je chante… Oh Marie, si tu savais… Tu veux vraiment qu’on en arrive là ?