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Bessora

Tendre peau de vache

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Un Chagrin D’Amour Bavarois Au Togoland

septembre 19, 2011 par Bessora 16 Comments

Jesko Albert EugenVon Puttkamer Ă©tait beau, avait un joli prĂ©nom et le port de tĂȘte princier.

C’était un homme dĂ©licat, exquis, raffinĂ©. Il Ă©tait d’ailleurs amoureux,  Jesko, parce que l’amour, c’est dĂ©licat, c’est exquis comme du kiwi. Il Ă©tait donc irrĂ©mĂ©diablement amoureux d’une belle  austro-hongroise. Elle avait le sang tout bleu, s’appelait Misa, et elle Ă©tait mignonne, Misa, mignonne comme une Rose de Ronsard, dĂ©licate comme un kiwi de Hongrie, exquise comme un kumquat viennois. Jesko en Ă©tait fou. Il lui aurait baisĂ© la main, et le reste, toute la journĂ©e. Il a d’ailleurs fini par la lui demander, sa main, et le reste aussi.

Vous imaginez bien que Jesko n’Ă©tait pas seul sur le coup…

Elle a dit non.
La bien aimĂ©e Misa von Esterhazy  Ă©conduisit Jesko, parce que, sans doute, elle lui prĂ©fĂ©rait un vieillard du nom de Mark Twain. Pourtant, Jesko  n’Ă©tait-il pas  issu d’une famille aristocratique ? N’avait-il  pas fait des Ă©tudes juridiques Ă  Strasbourg, Leipzig, Fribourg en Brisgau, Breslau et Königsberg ? Sa carriĂšre diplomatique n’avait-elle pas brillamment dĂ©butĂ© Ă  Chicago ? Mais si. La belle Misa lui prĂ©fĂ©ra quand mĂȘme ce vieillard du nom de Mark Twain.

Puttkamer ne s’en remit jamais.
Elle sentait si bon, Misa.  Elle sentait la fÚve Tonka, la rose, et le romarin. Comment oublier son odeur. Comment guérir de son odeur.
Jesko voulut se retirer dans les ordres.
Il voulait s’enterrer, Jesko, dans un palais extraordinaire et solitaire, comme la belle au bois dormant. Ses ordres auraient la forme d’un grand chĂąteau blanc de conte de fĂ©es.  Un bel Ă©difice lugubre, en pays montueux, avec deux tourelles, une jolie rotonde, un grand escalier. Ce serait un sĂ©pulcre  juchĂ© sur une petite colline esseulĂ©e, qui vous regarderait de haut, un peu comme Marlene Dietrich vous regardait quand elle s’est retirĂ©e en disant « Ô ! Laissez-moi
 Laissez-moi seule ! ».

Marlene, Ă  une Ă©poque oĂč elle n’avait pas envie qu’on la laisse seule

Or Jesko voulait ĂȘtre seul dans des hauteurs sinistres. Seul, dans un palais de sultan allemand. Seul, pour souffrir en paix, jouir  en solitaire de son chagrin d’amour. Alors, il construisit son manoir hantĂ©,  au cƓur des tĂ©nĂšbres camerounaises. Ce mausolĂ©e se dresse pas trĂšs loin du Mont Cameroun,  lĂ , juste Ă  droite, regardez par la fenĂȘtre de la voiture le beau sĂ©pulcre blanc.

Un grand portail  monté comme de la crÚme chantilly.
Oui, on dirait la grande maison dans la petite prairie. Ou la version bavaroise de la jolie bĂątisse de Psychose.
Guimauves  fossilisĂ©es…
Et ce sont des valets nÚgres qui ont érigé cette sucrerie en hommage au dolorisme romantique.

L’aventure se dĂ©roule Ă  BuĂ©a, site au climat assez hospitalier pour que les Allemands en fassent  un temps la capitale de leur  fugace Kamerun.
Le gouverneur Jesko Von Puttkamer coula des jours presque heureux, dans le monument à sa mémoire blessée.
Il ne vĂ©cut guĂšre plus longtemps que la colonisation germanique. Mais elle lui donna le loisir de  panser ses chagrins, ce qu’il fit aussi au Togoland, parc d’attractions et musterkolonie dont il fit un mĂ©morable commissaire impĂ©rial.

Tout ça par la faute de Mark Twain…

Salauds d’AmĂ©ricains, va…

 

Filed Under: Bizarrerie

Reader Interactions

Comments

  1. Soeur Sourire says

    septembre 19, 2011 at 1:42 pm

    Intéressant, avec des photos émouvantes.
    Vous savez, Bessora, que vous ĂȘtes un petit peu fleur bleue ? Ca se sent aussi dans votre dernier et magnifique roman.
    Etre fleur bleue, c’est bien. Etre fleur bleue, ca veut dire aimer ce qu’il y a de plus beau dans l’amour. En d’autres termes, c’est aimer Dieu. AllĂ©lulia ! Etre fleur bleue, c’est aimer Dieu. Venez Bessora, venez, rejoignez-moi pour que nous priions ensemble ! JĂ©sus est parmi nous ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!

    Répondre
  2. Soeur Sourire says

    septembre 19, 2011 at 1:42 pm

    Intéressant, avec des photos émouvantes.
    Vous savez, Bessora, que vous ĂȘtes un petit peu fleur bleue ? Ca se sent aussi dans votre dernier et magnifique roman.
    Etre fleur bleue, c’est bien. Etre fleur bleue, ca veut dire aimer ce qu’il y a de plus beau dans l’amour. En d’autres termes, c’est aimer Dieu. AllĂ©lulia ! Etre fleur bleue, c’est aimer Dieu. Venez Bessora, venez, rejoignez-moi pour que nous priions ensemble ! JĂ©sus est parmi nous ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!

    Répondre
  3. Coluche says

    septembre 19, 2011 at 1:47 pm

    Ce qu’il avait l’air con… et la grosse, lĂ , n’en parlons pas…

    Répondre
  4. Coluche says

    septembre 19, 2011 at 1:47 pm

    Ce qu’il avait l’air con… et la grosse, lĂ , n’en parlons pas…

    Répondre
  5. benoĂźt 16 says

    septembre 19, 2011 at 1:50 pm

    Moi, j’aurais bien vu Mark Twain dans la vieille baraque hantĂ©e au Cameroun, violant et torturant tous les jours son gros tas enchaĂźnĂ© Ă  poil dans la cave, slurp !

    Répondre
  6. benoĂźt 16 says

    septembre 19, 2011 at 1:50 pm

    Moi, j’aurais bien vu Mark Twain dans la vieille baraque hantĂ©e au Cameroun, violant et torturant tous les jours son gros tas enchaĂźnĂ© Ă  poil dans la cave, slurp !

    Répondre
  7. Bernard Pivotant says

    septembre 19, 2011 at 1:56 pm

    Salut Ă  tous !
    Moi, c’est Bernard Pivotant, on m’appelle comme ça car je tourne ma veste plus vite que mon ombre et parce que je suis le roi de la lĂšche ! Alors, concernant Bessora, vous comprenez, je vais lĂ©cher lĂ©cher lĂ©cher !!!!!
    Donc, c’est dit c’est fait, je lĂšche : c’est passionnant, bouleversant, renversant, gigantesque ah ah aaaaaaaaah, non, je dĂ©conne, en vrai, sans lĂ©cher, c’est bien, romantique, poĂ©tique, historique, ironique, pas Ă©vident de doser tout ça, mais dans ce domaine, Madame Bessora excelle.

    Répondre
  8. Bernard Pivotant says

    septembre 19, 2011 at 1:56 pm

    Salut Ă  tous !
    Moi, c’est Bernard Pivotant, on m’appelle comme ça car je tourne ma veste plus vite que mon ombre et parce que je suis le roi de la lĂšche ! Alors, concernant Bessora, vous comprenez, je vais lĂ©cher lĂ©cher lĂ©cher !!!!!
    Donc, c’est dit c’est fait, je lĂšche : c’est passionnant, bouleversant, renversant, gigantesque ah ah aaaaaaaaah, non, je dĂ©conne, en vrai, sans lĂ©cher, c’est bien, romantique, poĂ©tique, historique, ironique, pas Ă©vident de doser tout ça, mais dans ce domaine, Madame Bessora excelle.

    Répondre
  9. Le vrai et seul bruno ! says

    septembre 19, 2011 at 5:51 pm

    Au lieu de nous conter les aventures d’un inconnu, vous feriez mieux de nous raconter les aventures amoureuses de Von Strauss chez les cow-boys. Comment une ĂȘtre aussi fin parvint Ă  sĂ©duire de charmantes soubrettes sans laisser de traces. Mieux qu’Houdini le grand, il fait disparaitre les preuves d’une relation douteuse. Il manipule la langue comme d’autres maitrisent l’art culinaire. Il hypnotise d’un regard toutes personnes qui osent s’approcher d’un tĂ©lĂ©viseur le dimanche soir peu aprĂšs 20 heures.
    Quel extraordinaire personnage que n’aurait sans doute pas reniĂ© Mark Twain. JNVSP.

    Répondre
  10. Le vrai et seul bruno ! says

    septembre 19, 2011 at 5:51 pm

    Au lieu de nous conter les aventures d’un inconnu, vous feriez mieux de nous raconter les aventures amoureuses de Von Strauss chez les cow-boys. Comment une ĂȘtre aussi fin parvint Ă  sĂ©duire de charmantes soubrettes sans laisser de traces. Mieux qu’Houdini le grand, il fait disparaitre les preuves d’une relation douteuse. Il manipule la langue comme d’autres maitrisent l’art culinaire. Il hypnotise d’un regard toutes personnes qui osent s’approcher d’un tĂ©lĂ©viseur le dimanche soir peu aprĂšs 20 heures.
    Quel extraordinaire personnage que n’aurait sans doute pas reniĂ© Mark Twain. JNVSP.

    Répondre
  11. Le vrai et seul bruno ! says

    septembre 19, 2011 at 7:11 pm

    Je suis bien content que Mark Twain lui ait pris femme. Il le méritait amplement.

    Voici quelques-uns des commentaires Ă©crits par Twain et qui pourraient s’appliquer Ă  l’Irak de 2003.

    « Nous Ă©tions supposĂ©s les dĂ©livrer de la tyrannie espagnole afin qu’ils puissent mettre en place leur propre gouvernement et nous devions rester Ă  proximitĂ© afin de vĂ©rifier qu’il avait toutes ses chances. Cela ne devait pas ĂȘtre un gouvernement conforme Ă  nos idĂ©es mais un gouvernement qui reprĂ©sentait les sentiments de la majoritĂ© des Philippins, un gouvernement conforme aux idĂ©es philippines. Ce qui aurait Ă©tĂ© une mission digne des Etats-Unis. Mais maintenant – eh bien, nous avons mis notre doigt dans l’engrenage, dans un bourbier oĂč Ă  chaque nouveau pas il devient plus difficile encore de nous
    extirper » (6 octobre 1900).

    « Je n’étais pas anti-impĂ©rialiste il y a un an. Je pensais qu’il Ă©tait magnifique de donner beaucoup de libertĂ© aux Philippins, mais je pense maintenant qu’il vaudrait mieux qu’ils se la donnent
    eux-mĂȘmes » (15 octobre 1900).
    JNVSP

    Répondre
  12. Le vrai et seul bruno ! says

    septembre 19, 2011 at 7:11 pm

    Je suis bien content que Mark Twain lui ait pris femme. Il le méritait amplement.

    Voici quelques-uns des commentaires Ă©crits par Twain et qui pourraient s’appliquer Ă  l’Irak de 2003.

    « Nous Ă©tions supposĂ©s les dĂ©livrer de la tyrannie espagnole afin qu’ils puissent mettre en place leur propre gouvernement et nous devions rester Ă  proximitĂ© afin de vĂ©rifier qu’il avait toutes ses chances. Cela ne devait pas ĂȘtre un gouvernement conforme Ă  nos idĂ©es mais un gouvernement qui reprĂ©sentait les sentiments de la majoritĂ© des Philippins, un gouvernement conforme aux idĂ©es philippines. Ce qui aurait Ă©tĂ© une mission digne des Etats-Unis. Mais maintenant – eh bien, nous avons mis notre doigt dans l’engrenage, dans un bourbier oĂč Ă  chaque nouveau pas il devient plus difficile encore de nous
    extirper » (6 octobre 1900).

    « Je n’étais pas anti-impĂ©rialiste il y a un an. Je pensais qu’il Ă©tait magnifique de donner beaucoup de libertĂ© aux Philippins, mais je pense maintenant qu’il vaudrait mieux qu’ils se la donnent
    eux-mĂȘmes » (15 octobre 1900).
    JNVSP

    Répondre
  13. Calimity Marie says

    septembre 25, 2011 at 8:22 pm

    Fausse Lettre de Calimity Jane Ă  BESSORA que l’on soupçonne ĂȘtre peut ĂȘtre sa mĂšre porteuse

    Ă  la poule grasse dans son bouillon cube?
    Et ce grand couillon d’ostro-Ă©mu?
    Et cette histoire de bavaroise sans framboise?!

    Mark Twain il n’est pas encore nĂ© mais je sais juste qu’un jour il a dit ‘ c’est parce qu’ils ne savaient pas que c’Ă©tait impossible qu’ils l’ont fait’
    Et moi j’aime bien cette phrase elle me sert souvent dans mes missions impossibles au Far Ouest! Parce que j’ai ni Tom le builder ni Shrek dans la dream team…

    Allez la charcutiĂšre, je te laisse manger ta soupe aux lards
    T une sacrĂ©e veinarde et tendre peau de vache tu sais d’avoir rĂ©ussi Ă  t’exiler Ă  Guernesey!
    A bientĂŽt vieille branche, je suis attendue chez les commanches !

    BBB*

    *Bisous Bien Baveux

    Calimity Jane

    Répondre
  14. Calimity Marie says

    septembre 25, 2011 at 8:22 pm

    Fausse Lettre de Calimity Jane Ă  BESSORA que l’on soupçonne ĂȘtre peut ĂȘtre sa mĂšre porteuse

    Ă  la poule grasse dans son bouillon cube?
    Et ce grand couillon d’ostro-Ă©mu?
    Et cette histoire de bavaroise sans framboise?!

    Mark Twain il n’est pas encore nĂ© mais je sais juste qu’un jour il a dit ‘ c’est parce qu’ils ne savaient pas que c’Ă©tait impossible qu’ils l’ont fait’
    Et moi j’aime bien cette phrase elle me sert souvent dans mes missions impossibles au Far Ouest! Parce que j’ai ni Tom le builder ni Shrek dans la dream team…

    Allez la charcutiĂšre, je te laisse manger ta soupe aux lards
    T une sacrĂ©e veinarde et tendre peau de vache tu sais d’avoir rĂ©ussi Ă  t’exiler Ă  Guernesey!
    A bientĂŽt vieille branche, je suis attendue chez les commanches !

    BBB*

    *Bisous Bien Baveux

    Calimity Jane

    Répondre
  15. Calimity Marie says

    septembre 25, 2011 at 8:31 pm

    Oups un bout s’est perdu dans une sale histoire de copier coller
    Missive complĂšte

    Fausse Lettre de Calimity Jane Ă  BESSORA que l’on soupçonne ĂȘtre peut ĂȘtre sa mĂšre porteuse

    Bang bang bang !

    Je reviens de chez les indiens, demain je repars chez les sioux alors j’ai pas le temps de refaire l’histoire du globe avec toi! Dommage je me poserai bien le popotin sur un strapontin plutot que sur le dos d’un  canasson. Vivement que je sois en grande maisonnĂ©e de retraite dans la brousse avec toi tu me manques vieille branche! Oh BESSORA si tu savais comme ils me bouffent le crĂąne tous ces petits chefs avec leurs entreprises qui ne fusent vraiment pas comme des flĂšches et dont je ne suis plus Ă©prise …
    J’ai bien reçu ton tĂ©lĂ©graphe quand j’Ă©tais chez les apaches.
    C’est qui cette grosse diva qui joue Ă  la poule grasse dans son bouillon cube?
    Ă  la poule grasse dans son bouillon cube?
    Et ce grand couillon d’ostro-Ă©mu?
    Et cette histoire de bavaroise sans framboise?!

    Mark Twain il n’est pas encore nĂ© mais je sais juste qu’un jour il a dit ‘ c’est parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible qu’ils l’ont fait’
    Et moi j’aime bien cette phrase elle me sert souvent dans mes missions impossibles au Far Ouest! Parce que j’ai ni Tom le builder ni Shrek dans la dream team


    Allez la charcutiĂšre, je te laisse manger ta soupe aux lards
    T une sacrĂ©e veinarde et tendre peau de vache tu sais d’avoir rĂ©ussi Ă  t’exiler Ă  Guernesey!
    A bientĂŽt vieille branche, je suis attendue chez les commanches !

    BBB*

    *Bisous Bien Baveux

    Calimity Jane

    Répondre
  16. Calimity Marie says

    septembre 25, 2011 at 8:31 pm

    Oups un bout s’est perdu dans une sale histoire de copier coller
    Missive complĂšte

    Fausse Lettre de Calimity Jane Ă  BESSORA que l’on soupçonne ĂȘtre peut ĂȘtre sa mĂšre porteuse

    Bang bang bang !

    Je reviens de chez les indiens, demain je repars chez les sioux alors j’ai pas le temps de refaire l’histoire du globe avec toi! Dommage je me poserai bien le popotin sur un strapontin plutot que sur le dos d’un  canasson. Vivement que je sois en grande maisonnĂ©e de retraite dans la brousse avec toi tu me manques vieille branche! Oh BESSORA si tu savais comme ils me bouffent le crĂąne tous ces petits chefs avec leurs entreprises qui ne fusent vraiment pas comme des flĂšches et dont je ne suis plus Ă©prise …
    J’ai bien reçu ton tĂ©lĂ©graphe quand j’Ă©tais chez les apaches.
    C’est qui cette grosse diva qui joue Ă  la poule grasse dans son bouillon cube?
    Ă  la poule grasse dans son bouillon cube?
    Et ce grand couillon d’ostro-Ă©mu?
    Et cette histoire de bavaroise sans framboise?!

    Mark Twain il n’est pas encore nĂ© mais je sais juste qu’un jour il a dit ‘ c’est parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible qu’ils l’ont fait’
    Et moi j’aime bien cette phrase elle me sert souvent dans mes missions impossibles au Far Ouest! Parce que j’ai ni Tom le builder ni Shrek dans la dream team


    Allez la charcutiĂšre, je te laisse manger ta soupe aux lards
    T une sacrĂ©e veinarde et tendre peau de vache tu sais d’avoir rĂ©ussi Ă  t’exiler Ă  Guernesey!
    A bientĂŽt vieille branche, je suis attendue chez les commanches !

    BBB*

    *Bisous Bien Baveux

    Calimity Jane

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