Aujourd’hui, je me marie. J’ai quatorze ans. C’est un mariage forcĂ©.
Mon père, un polygame – huit femmes et environ dix-huit enfants -, aurait-il approuvĂ© ce mariage ?
Nul ne le sait. Il est mort, assassinĂ© par un barbu sur la voie publique. Oui, c’Ă©tait un fanatique religieux.

Vous connaissez cet intégriste notoire. Il a tué mon père, Henri IV.
Salut, je ne m’appelle pas Henri IV plus un. Mon nom est Louis XIV moins un. Louis XIII, donc. On ne peut pas dire que ce chiffre m’ait portĂ© bonheur.
ĂŠtre fils d’Henri IV et père de Louis XIV n’est pas une sinĂ©cure. GĂ©nĂ©alogiquement parlant, c’est mĂŞme la plus inconfortable des positions. Je suis d’ailleurs persuadĂ© que la plupart d’entre vous ne se souviennent pas de moi.
Pourtant, papa was a rolling stone. Et mon fils was le Roi Soleil.

Papa a donné la Nouvelle-France Ă l’AmĂ©rique. C’est Ă lui que l’on doit l’Acadie, QuĂ©bec et compagnie.
Lui qui a inventĂ© l’AmĂ©rique, il ne mĂ©ritait pas de mourir. Surtout de la main d’un très mĂ©chant, très abominable et très dĂ©testable barbu.
Que l’on massacre des manants par millions, passe encore (je pense que vous serez d’accord avec moi?). Mais tuer un roi, abattre deux tours, n’est-ce pas aussi sacrilège qu’un Ă©chec et mat ? Nul ne peut tolĂ©rer un rĂ©gicide (je sais que vous ĂŞtes d’accord avec moi).
L’assassin de mon père a Ă©tĂ© convaincu de crime de leze-MajestĂ©, pour le très mĂ©chant, très abominable et très dĂ©testable parricide, commis en la personne du feu Roi et des deux tours.
Moi (pas vous?), j’aurais volontiers bu le sang de ce barbu de Ben Laden Ravaillac, dans une coupe d’or et d’agates.
Coupable de l’inhumain rĂ©gicide, l’intĂ©griste a Ă©tĂ© tenaillĂ© aux mamelles, aux bras, aux cuisses et au gras des jambes. Sa main droite, qui a tenu l’arme du rĂ©gicide, on l’a brĂ»lĂ©e du feu de soufre. Et sur les parties prises en tenaille, on a jetĂ© du plomb fondu, de l’huile bouillante, de la poix, de la rĂ©sine brĂ»lante, de la cire et du soufre fondus ensembles.
Quoi ? C’est barbare ? Comment ça barbare ? Et vous, qu’auriez-vous fait Ă notre place ?
Ah. Vous lui auriez juste mis une balle dans la tĂŞte. Certes, c’est plus propre. Mais est-ce moins dĂ©gueulasse ?
Revenons-en à des dégueulasseries plus franches, si vous voulez bien.
Après donc la première étape de son supplice public, quatre chevaux ont écartelé le barbu.
On aurait dû jeter les morceaux du régicide démembré au feu. Et ses cendres, on les aurait dispersées dans le vent.
Seulement la foule s’est jetĂ©e sur le cadavre.
La foule, c’est toujours assoiffĂ© de justice. Alors, le bon peuple a Ă©parpillé les restes de Ben Laden Ravaillac. Des gourmands ont mordu dans sa chair. Il n’en est rien restĂ©. Rien Ă consumer par le feu. Rien Ă rĂ©duire en cendres.
Plus une miette de son corps ! Plus de corps, je vous dis !
Comment ? Vous, vous lui auriez juste mis une balle dans la tĂŞte en privĂ© ? C’est plus propre et plus civilisĂ©, vous dites ?
Mais propre comme une injection létale ? Ou civilisé comme une chambre à gaz ?
Bon, ce n’est pas tout, Anne d’Autriche m’attend, je dois lui faire deux enfants.
Sous peu, je serai mûr pour commettre un ou deux meurtres civilisés.
Bientôt, je serai prêt à un coup d’état raisonnable contre ma mère.

Et quand je serai débarrassé de maman, je m’éclipserai derrière le cardinal Richelieu, je me montrerai juste, et pieu, et catholique.
Cela ne m’empĂŞchera pas de mourir prĂ©maturĂ©ment : j’ai les intestins fragiles. Mais n’ayez nulle inquiĂ©tude pour la suite de la civilisation : je vous laisserai aux bons soins de mon fils, Louis XIV.
Cavelier de La Salle lui offrira l’immense Louisiane.
Et le bon Roi Soleil se fera une joie de ruiner le royaume, et ses sujets.
Nous rentrons dans une pĂ©riode d’ordre nouveau. Les dĂ©penses qui plombent la relance de notre Ă©conomie, sont en train de nous asphyxier. Il est grand temps que nos gouvernants mettent en place les rĂ©formes nĂ©cessaires. 63000 dĂ©tenus pour 55000 places, c’est inhumain. Cette situation perdure depuis la disparition de la peine de mort. Ne parlons pas des frais engrangĂ©s par les procès. Souvent longs et interminables, ils sont une vĂ©ritable gabegie. Nous devrions prendre exemple sur Obama. Pas de procès, pas de produits toxiques injectĂ©s, juste une simple balle que l’on trouve chez tout bon commerçant.
JNVSP
Nous rentrons dans une pĂ©riode d’ordre nouveau. Les dĂ©penses qui plombent la relance de notre Ă©conomie, sont en train de nous asphyxier. Il est grand temps que nos gouvernants mettent en place les rĂ©formes nĂ©cessaires. 63000 dĂ©tenus pour 55000 places, c’est inhumain. Cette situation perdure depuis la disparition de la peine de mort. Ne parlons pas des frais engrangĂ©s par les procès. Souvent longs et interminables, ils sont une vĂ©ritable gabegie. Nous devrions prendre exemple sur Obama. Pas de procès, pas de produits toxiques injectĂ©s, juste une simple balle que l’on trouve chez tout bon commerçant.
JNVSP
Mon vrai p’tit nom Ă moi c’est François, et je suis pas peu fier de mon ascendance : Ravaillac, François Cartouche, François MittĂ©rrand (l’assassin de Coluche), que des violents… Quant Ă Louis XIII, n’est-ce-pas lui qui enfermait ses ennemis dans des cages minuscules ? Bigre, voilĂ un des prĂ©cuseurs du SM, n’est-ce-pas Soeur Sourire ? Vous avez remarquĂ©, les initiales de Soeur Sourire ? hĂ© hĂ© hĂ©…
Mon vrai p’tit nom Ă moi c’est François, et je suis pas peu fier de mon ascendance : Ravaillac, François Cartouche, François MittĂ©rrand (l’assassin de Coluche), que des violents… Quant Ă Louis XIII, n’est-ce-pas lui qui enfermait ses ennemis dans des cages minuscules ? Bigre, voilĂ un des prĂ©cuseurs du SM, n’est-ce-pas Soeur Sourire ? Vous avez remarquĂ©, les initiales de Soeur Sourire ? hĂ© hĂ© hĂ©…
Salut ma soeur ! Alors, c’est comment la vie au couvent ?
Salut ma soeur ! Alors, c’est comment la vie au couvent ?
Seigneur pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font.
Seigneur pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font.
Chère Ysada, la vie au couvent c’est… indescriptible, lumineux, une fontaine de lumière ! Venez, venez, très chère Ysada, ressentez l’appel de Dieu ! Abandonnez-nous tous vos biens qui vous encombrent inutilement l’esprit, venez, venez, venezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!!!!!
Chère Ysada, la vie au couvent c’est… indescriptible, lumineux, une fontaine de lumière ! Venez, venez, très chère Ysada, ressentez l’appel de Dieu ! Abandonnez-nous tous vos biens qui vous encombrent inutilement l’esprit, venez, venez, venezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!!!!!