Un jour, votre nom tombe dans lâoubli. Deux ou trois Ă©poques plus loin, la postĂ©ritĂ© vous sort de l’oubli et de la tombe.
On sait ce que tu as fait, mais on a oubliĂ© qui tu Ă©tais. Comment donc te nommer ? Porrentruy le jeune, mademoiselle Etterbeek, ou Cranach lâancien ?
Ătant donnĂ© tes show religieux sur panneau de tilleul, compte tenu de tes gravures sur cuivre et bois, eu Ă©gard Ă tes nus sinueux, ton amitiĂ© pour Martin Luther pas le King, ton anoblissement par FrĂ©dĂ©ric de Saxe, ta proximitĂ© avec lâanatomie, on te nommera Cranach, lâAncien. Le Jeune, ce sera dĂ©jĂ pris. Oui, ton imbĂ©cile de fils a dĂ©cidĂ© de faire peintre comme papa. A ce sujet, lire ou relire ou faire semblant de lire La Reproduction de Bourdieu, Bourdieu lâAncien, natif de Bourdieu, petit bourg de Franconie Ă quelque distance de Cranach et de LambarĂ©nĂ©, chez les barbares fangs.

Lucas est ton prĂ©nom, paraĂźt-il. Tu croques dans la pomme avec un tel appĂ©tit, quâun demi-millĂ©naire aprĂšs ta chute dans lâoubli, la substantifique moelle transpire encore de tes toiles. On dirait que tu les as peintes ce matin ou hier aprĂšs-midi. Des gouttes de rosĂ©e semblent posĂ©es dessus.
Lucas, tu me troues le cul, mĂȘme cinq siĂšcles aprĂšs ta finitude.
De ton temps, on croyait Ă peine que la terre Ă©tait ronde, on sâimaginait les Indes Ă cĂŽtĂ© de Cuba, on avait Ă peine idĂ©e de lâAfrique. Je te lâaccorde, Ă propos de lâAfrique, on nâest guĂšre plus avancĂ© aujourdâhui. Mais⊠toi, Ă Lucas !, tu avais dĂ©jĂ tout compris de la MĂ©lancolie, de lâentrecuisse d’une nymphe ou d’un Hercule, de la femme de Luther et des amants mal assortis, des extases suicidaires de LucrĂšce.

Lucas, bien avant les Monty Python, tu avais saisi le sens de la vie ! Et tu t’en es allĂ© dans la tombe ? Pourquoi faire ? Se barrer Ă ce point quand on a tout compris, ce nâest pas trĂšs sĂ©rieux, c’est mĂȘme assez sournois. Enfin, câest juste mon avis.
AprĂšs ta chute ton nom sâoublia. Et vint la postĂ©ritĂ©, une nouvelle vie sous vitre ou sous cellophane, dans les galeries fraĂźches des musĂ©es mortuaires. Tu tâappelles Cranach, mon Lulu, car tu eus la chance de ne point naĂźtre Ă Porrentruy, ou Ă Etterbeek, oĂč ma mĂšre luthĂ©rienne mâexpulsa dâune poche utĂ©rine en protestant.
Un demi-millĂ©naire nous sĂ©parent, Lucas, mais je te conçois bien et tâĂ©nonce clairement. Je sais mĂȘme, aisĂ©ment, que tu as broutĂ© le minou des tes Nymphes, Pierre Cornuel me lâa dit, il tâa vu faire et moi je lâavais devinĂ© avant quâil lâavoue. Tu ne voulais pas que ça se sache ? Il fallait mieux le cacher. Il fallait demeurer dans lâoubli du fleuve LĂ©thĂ© !

En ton Ă©poque, nulle peinture Ă lâhuile mais des matiĂšres mĂ©langĂ©es.
Tu sens le nord de lâAllemagne et l’imprimerie qui balbutie en Germanie, bien aprĂšs l’Asie.
Tu sens les premiers pas de la réforme, et la peinture flamande.
Tu sens comme un jardin des délices.
Tu sens lâalchimie, Lulu, Ă la maniĂšre du NĂ©erlandais ci-dessus, ce Bosch surnaturel de NĂ©erlandie, ce JĂ©rĂŽme thaumaturgique, natif de Neverland, lĂ oĂč foisonnent les perceuses Bosch. Avec leur moteur rĂ©versible, elles vissent et elles dĂ©vissent les vicissitudes de la visse.
Bosch, du travail de Pro. Cranach aussi. Tu es ma petite fée, Lulu.
Ne dit-on pas : « Qui se ressemble, s’assemble » et lycĂ©e de versailles ? Il n’y a que de la perversitĂ© chez ce peintre. Nous sommes bien loin des images pieuses du 13Ăšme siĂšcle. Je regrette malheureusement que vous vous soyez, encore, fourvoyĂ©e dans les bras de cet apĂŽtre de Satan.
JNVSP
Ne dit-on pas : « Qui se ressemble, s’assemble » et lycĂ©e de versailles ? Il n’y a que de la perversitĂ© chez ce peintre. Nous sommes bien loin des images pieuses du 13Ăšme siĂšcle. Je regrette malheureusement que vous vous soyez, encore, fourvoyĂ©e dans les bras de cet apĂŽtre de Satan.
JNVSP
Seul le gĂ©nie bosch boche pouvait accoucher d’une telle splendeur ! Ses peintures sur l’enfer m’ont Ă©mu jusqu’aux larmes. C’est pourquoi je les ai reproduites en tableaux vivants dans de grands camps dĂ©diĂ©s Ă la culture. Mais comme tous les grands artistes, je suis restĂ© incompris.
Seul le gĂ©nie bosch boche pouvait accoucher d’une telle splendeur ! Ses peintures sur l’enfer m’ont Ă©mu jusqu’aux larmes. C’est pourquoi je les ai reproduites en tableaux vivants dans de grands camps dĂ©diĂ©s Ă la culture. Mais comme tous les grands artistes, je suis restĂ© incompris.
C’est aussi bĂŽ que la sĂ©rie des Martine : Martine Ă la plage, Martine au zoo, Martine fait du vĂ©lo… c’est super ! On ne peut que vous conseiller vivement cette exposition !
C’est aussi bĂŽ que la sĂ©rie des Martine : Martine Ă la plage, Martine au zoo, Martine fait du vĂ©lo… c’est super ! On ne peut que vous conseiller vivement cette exposition !
T’exagĂšres Bessora ! Tu pourrais quand mĂȘme vĂ©rifier l’orthographe du nom des gens que tu cites sur ton blog : c’est DaliDa, pas DaliLa ! D’ailleurs, je ne pensais pas qu’elle avait vĂ©cu si longtemps, la vieille peau ! Heureusement que j’ai redonnĂ© un coup de jeune Ă la chanson française ! Perso, je prĂ©fĂšre « C’est JĂ©rĂŽme », « François ValĂ©ry » et « Claude François »…
T’exagĂšres Bessora ! Tu pourrais quand mĂȘme vĂ©rifier l’orthographe du nom des gens que tu cites sur ton blog : c’est DaliDa, pas DaliLa ! D’ailleurs, je ne pensais pas qu’elle avait vĂ©cu si longtemps, la vieille peau ! Heureusement que j’ai redonnĂ© un coup de jeune Ă la chanson française ! Perso, je prĂ©fĂšre « C’est JĂ©rĂŽme », « François ValĂ©ry » et « Claude François »…
Encore Bourdieu le pĂšre ! Ce plouc ! Vous feriez mieux de lire mes oeuvres Ă moi qui sont toutes des chefs d’oeuvres !!! et d’ailleurs, c’est quoi ce titre « La reproduction », encore un truc porno ???
Encore Bourdieu le pĂšre ! Ce plouc ! Vous feriez mieux de lire mes oeuvres Ă moi qui sont toutes des chefs d’oeuvres !!! et d’ailleurs, c’est quoi ce titre « La reproduction », encore un truc porno ???
Vais leur couper la couille gauche moi !
Vais leur couper la couille gauche moi !
Toutes ces belles peintures, ça prouve bien qu’ils ont rien inventĂ©, les amĂ©ricains, avec leurs comics et leurs films d’horreur !
Toutes ces belles peintures, ça prouve bien qu’ils ont rien inventĂ©, les amĂ©ricains, avec leurs comics et leurs films d’horreur !
La postĂ©ritĂ©, la postĂ©ritĂ©… Dire que j’ai luttĂ© toute ma vie pour ça et qu’au bout du compte je suis mort Ă 50 ans sans enfants, quel con, non mais quel con, plutĂŽt qu’Ă©crire, j’aurais mieux fait de me promener au soleil…
La postĂ©ritĂ©, la postĂ©ritĂ©… Dire que j’ai luttĂ© toute ma vie pour ça et qu’au bout du compte je suis mort Ă 50 ans sans enfants, quel con, non mais quel con, plutĂŽt qu’Ă©crire, j’aurais mieux fait de me promener au soleil…
Je comprends que tu sois amer, HonorĂ©, surtout que tu n’as Ă©crit que des livres de merde ! Les miens sont beaucoup mieux !!
Je comprends que tu sois amer, HonorĂ©, surtout que tu n’as Ă©crit que des livres de merde ! Les miens sont beaucoup mieux !!
Je vous cĂšde ma place au PanthĂ©on si vous voulez, y fait froid lĂ -dedans ! En plus tous ces cadavres et ces squelettes se prennent au sĂ©rieux, y sont pas marrants…
Je vous cĂšde ma place au PanthĂ©on si vous voulez, y fait froid lĂ -dedans ! En plus tous ces cadavres et ces squelettes se prennent au sĂ©rieux, y sont pas marrants…
qui se souvient de moi aujourd’hui ?
Moi, je rĂȘvais qu’on conserverait mes culottes, mes tampax usagĂ©s, mes mĂšches de cheveux et tout ça, pff… si j’avais su, j’m’serais empiffrĂ©e… Dire que je me suis privĂ©e de caramels mous et de religieuses au chocolat !
qui se souvient de moi aujourd’hui ?
Moi, je rĂȘvais qu’on conserverait mes culottes, mes tampax usagĂ©s, mes mĂšches de cheveux et tout ça, pff… si j’avais su, j’m’serais empiffrĂ©e… Dire que je me suis privĂ©e de caramels mous et de religieuses au chocolat !
C’est normal que vous m’ayez oubliĂ©, je ne vous en veux pas, moi-mĂȘme je ne me serais pas souvenu de moi si je m’Ă©tais rencontrĂ©…
C’est normal que vous m’ayez oubliĂ©, je ne vous en veux pas, moi-mĂȘme je ne me serais pas souvenu de moi si je m’Ă©tais rencontrĂ©…
Maintenant nous savons pourquoi Gainsbourg appela son dernier enfant Lulu.
Maintenant nous savons pourquoi Gainsbourg appela son dernier enfant Lulu.
Maintenant nous savons pourquoi Gainsbourg appela son dernier fils Lulu.
Maintenant nous savons pourquoi Gainsbourg appela son dernier fils Lulu.
Je le trouve trĂšs sympathique moi ce lave-vaisselle Bosch… comprends pas qu’il soit tombĂ© aux oubliettes…
Je le trouve trĂšs sympathique moi ce lave-vaisselle Bosch… comprends pas qu’il soit tombĂ© aux oubliettes…
Je suis d’accord avec Marie, je trouve qu’il est cool ce lave vaisselle đ
Je suis d’accord avec Marie, je trouve qu’il est cool ce lave vaisselle đ