Voici un trĂšs beau livre d’Alison Rice publiĂ© par Oxford University Press. J’en suis, avec Maryse CondĂ©, Julia Kristeva, Anna MoĂŻ, Pia Petersen, Shumona Sinha, et beaucoup d’autres. FiertĂ©.
Ce livre est le rĂ©sultat de 20 ans, sinon plus, de travail, d’entretiens, de rĂ©flexion, de questions. Il a aussi le trĂšs grand intĂ©rĂȘt de questionner la notion « francophone », dont Alison, nous dit ceci :
« Un pourcentage frappant de femmes Ă©crivant en français dans le monde entier prĂ©fĂšrent ne pas employer le terme « francophone » pour dĂ©crire leur travail. Bien que leurs textes aient souvent Ă©tĂ© classĂ©s sous cette rubrique et qu’elles aient Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement appelĂ©es Ă faire des apparitions publiques en tant que reprĂ©sentantes de cette classification, elles acceptent difficilement cette assignation (…)Ce qui ressort avec une nettetĂ© particuliĂšre, c’est que (ce terme) incarne une tendance Ă distinguer leurs crĂ©ations de celles qui – soi-disant – constituent sans conteste et sans problĂšme la « littĂ©rature française ». Les Ă©crivaines du monde entier dĂ©noncent avec vigueur cette diffĂ©renciation et la hiĂ©rarchisation qui rĂ©sulte de ces catĂ©gorisations contestĂ©es. »
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