Et puis il y a eu les années techno.
Leur histoire périclitait. Elle avait toujours des reproches à lui formuler : rince ta baignoire, range tes NÚgres, tire la chasse.
Et lui ne disait rien. Il accumulait le ressentiment. Cleptomane, elle piquait dans son porte-monnaie. Il faisait semblant de ne rien voir.
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Et toujours cette mycose génitale.
Quâest-ce quâon peut bien se raconter Ă table, le soir, quand les enfant sont partis de la maison ?
Rien. A part des histoires de mycose.
Elle approchait de la ménopause. Un kyste poussait dans sa prostate.
Pourtant quelques malheureux puits sont encore nĂ©s de leur misĂšre sexuelle. Elle prononça pour eux ce dĂ©cret  : De noms dâoiseaux dĂ©sormais enfant affubleras. Il y eut Vanneau, Avocette, Turnix… Et mĂȘme Pingouin, minuscule champ venu au monde en 1987.
Ce bestiaire à plumes a succédé au bestiaire à nageoires jeté aux oubliettes du disco. Il a coexisté avec un bestiaire à cornes, ou à poil, réservé aux champs pétroliers terrestres.
Les derniers nĂ©s, dans les annĂ©es 1990, arborent fiĂšrement leurs noms de mammifĂšres : Assala lâĂ©lĂ©phant, Kambi lâantilope, Ndjina le gorille, Ngowa le phacochĂšre.
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Jamais il nâeut son mot Ă dire sur lâĂ©ducation des enfants. Elle faisait aussi la comptabilitĂ© du mĂ©nage : cargaisons fantĂŽmes, dĂ©cĂŽtes abusives.
Et puis un jour, badaboum, Elf Aquitaine fut privatisée.
Sauf au Congo, sauf au Gabon.
Quelques politiques inspirĂ©s comme seule cette race peut lâĂȘtre eurent Ă cĆur de maintenir les filiales africaines dans le giron de la RĂ©publique. Pourquoi sâacharner ainsi Ă remonter les horloges australes jusquâĂ lâĂšre coloniale ? Car dans les lavabos de lâhĂ©misphĂšre nord, lâeau sâĂ©coule Ă lâinverse du sens des aiguilles dâune montre ; il est donc naturel dâimposer au temps une marche Ă rebours. Et, pourquoi pas, encourager la guerre au Congo.
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Et puis un jour, boumbadaboum, TotalFina mangea Elf.
Mais au Gabon, oĂč le temps marche Ă reculons par la faute de ces aiguilles rĂ©glĂ©es Ă lâenvers, câest Elf-Gabon qui cannibalisa Total ; Elf Ă©tait plus grosse, Total nâavait quâune demi-douzaine de personnes Ă lui offrir en pĂąture. Dix cols blancs au menu : un amuse gueule dont Elf sâest rĂ©galĂ©e.
Dans les vieux pots paternalistes on fait les meilleures soupes.
Ce nâest pas en Afrique quâElf allait se laisser manger.
Et puis un jour, boum, grand procĂšs trĂšs parisien. On ne jugea pas Elf pour pillage systĂ©matique dâoutre-mer mais on jugea des individus pour pillage systĂ©matique dâElf. Les prĂ©venus portaient un chapeau trop grand pour leurs petites tĂȘtes. Quâimporte. Des oies blanches lynchĂšrent Le Floch 1er  et sa clique pour avoir chapardĂ© quelques millions Ă Elf, au dĂ©triment de contribuables français Ă©pris de justice, pour eux-mĂȘmes.
Mais voler de lâargent volĂ© est-ce que câest voler ?
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Elf et lâAfrique.
Couple pathĂ©tique sâil en est.
On se rĂ©jouit presque de la malĂ©diction qui pĂšse sur eux : voir leurs enfants mourir avant la quarantaine. Un puits de pĂ©trole nâa guĂšre plus dâespĂ©rance de vie.
Souvenons-nous de Clairette, nĂ©e en 1957. Elle sâest Ă©puisĂ©e au bout de trente ans de production seulement. Elf-Gabon a attendu longtemps avant de se rĂ©soudre Ă lâinhumer. Clairette, cadavre Ă lâair, a pourri sur pieds. Quelle Ă©motion que le dĂ©montage du centre de production en 1998. Les indigĂšnes sây Ă©taient tellement habituĂ©s quâils avaient surnommĂ© la voie qui longeait les bacs mĂ©talliques, route des Hydrocarbures.
Et un jeudi matin, des grues et des hommes Ă casques oranges se sont dĂ©ployĂ©s : les bacs ont Ă©tĂ© nettoyĂ©s, les rĂ©sidus collectĂ©s pour ĂȘtre incinĂ©rĂ©s, les massifs en bĂ©ton dĂ©truits. Au bout de quelques jours, un terrain vague sâest substituĂ© au centre de production de Clairette.
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A vous arracher des larmes.
Allez⊠Sors ton mouchoir et sĂšche tes gouttes. Tout espoir nâest pas perdu : LâOcĂ©an Liberator est lĂ . Pour toi, rien que pour toi.
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On sâoffre la suite de âPetroleumâ, ici !






J’ai aimĂ© ce livre et j’en recommande la lecture. C’est un roman, oui, mais aussi un chant historique et moderne, qui tient des textes antiques et du nouveau roman, avec beaucoup de poĂ©sie, d’humour, du rythme et un vrai fond intĂ©ressant. Ce n’est pas un livre qu’on oublie !
Vous avez bien raison, m’sieur BenoĂźt Pommier, c’est tout Ă fait ça ! Moi aussi, je recommande, je recommande !!!!
Ca c’est vrai, ça ! C’est un livre de vedette !
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Je suis verte de jalousie, je n’ai jamais rien Ă©crit d’aussi bon…
Je suis verte de jalousie, je n’ai jamais rien Ă©crit d’aussi bon…
Pfff, il aurait dû avoir le Goncourt, ou le Fémina !
Pfff, il aurait dû avoir le Goncourt, ou le Fémina !
Comme ils sont mignons les bébés sur le canapé, les petits anges, les enfants de Dieu ! Ah la vie, la vie, Jésuuuuuuuuuuuus !!!!!! Joie, joie, joie !
Comme ils sont mignons les bébés sur le canapé, les petits anges, les enfants de Dieu ! Ah la vie, la vie, Jésuuuuuuuuuuuus !!!!!! Joie, joie, joie !
Oui, y sont mignons…
Oui, y sont mignons…
Mais pourquoi Ă©crire qu’on ne peut plus parler que de mycose quand les enfants sont partis ? Vous ne croyez donc pas en l’Amour Madame Bessora ? Quelle tristesse ! Je ne partage pas votre point de vue. L’amour est Ă©ternel s’il est sincĂšre. La preuve : l’amitiĂ© franco-africaine, Total, oui, justement, Total et l’Afrique ! Vous vous contredites ! RĂ©flĂ©chissez un peu, Madame Bessora, vous partez comme ça de but en blanc : il faut tourner sept fois son doigt au-dessus de la touche du clavier avant de l’enfoncer !
Mais pourquoi Ă©crire qu’on ne peut plus parler que de mycose quand les enfants sont partis ? Vous ne croyez donc pas en l’Amour Madame Bessora ? Quelle tristesse ! Je ne partage pas votre point de vue. L’amour est Ă©ternel s’il est sincĂšre. La preuve : l’amitiĂ© franco-africaine, Total, oui, justement, Total et l’Afrique ! Vous vous contredites ! RĂ©flĂ©chissez un peu, Madame Bessora, vous partez comme ça de but en blanc : il faut tourner sept fois son doigt au-dessus de la touche du clavier avant de l’enfoncer !
Vais t’enfoncer aut’choz moi, salope ! Ah oui, les Africains, oui, oui, on paye des impĂŽts lĂ -bas ?
Vais t’enfoncer aut’choz moi, salope ! Ah oui, les Africains, oui, oui, on paye des impĂŽts lĂ -bas ?
Ce qu’il faut leur enfoncer, c’est un pieux dans le coeur Ă tous ces vampires qui spollient l’Afrique !
Vous ne voudriez pas commencer par m’en enfoncer un dans le cul, Mademoiselle Buffy, s’il vous plaĂźt, dites ? (mais trop pointu, hein ?)
Ce qu’il faut leur enfoncer, c’est un pieux dans le coeur Ă tous ces vampires qui spollient l’Afrique !
Vous ne voudriez pas commencer par m’en enfoncer un dans le cul, Mademoiselle Buffy, s’il vous plaĂźt, dites ? (mais trop pointu, hein ?)
Blogons blogons dans la joie !
Lisons lisons Bessora !
Blogons blogons dans la joie !
Lisons lisons Bessora !
Ś€ŚŚš Ś©ŚŚ ŰšÙŰ±ŰźŰžÙ ŚŚŚ€ŚąŚ ŚŚŚŚ Ś ŚŚ ŚŚŚŚŚ ŚŚŚŚ
Ś©ŚŚŚŚ
Ś€ŚŚš Ś©ŚŚ ŰšÙŰ±ŰźŰžÙ ŚŚŚ€ŚąŚ ŚŚŚŚ Ś ŚŚ ŚŚŚŚŚ ŚŚŚŚ
Ś©ŚŚŚŚ
Pourquoi on nous parle toujours des petits africains qui meurent de faim, du pétrole, des injustices sociales, politiques, économiques, sexuelles etc!!?
Ăa fait du bien aussi de voir de magnifiques images de petits bĂ©bĂ©s suisses bien portants comme ça aussi!
Merci BESSORA de rĂ©tablir un peu d’ordre dans ce monde de limaces!!!
Pourquoi on nous parle toujours des petits africains qui meurent de faim, du pétrole, des injustices sociales, politiques, économiques, sexuelles etc!!?
Ăa fait du bien aussi de voir de magnifiques images de petits bĂ©bĂ©s suisses bien portants comme ça aussi!
Merci BESSORA de rĂ©tablir un peu d’ordre dans ce monde de limaces!!!