J’aime voir Johnny Depp courir sur la plage telle une précieuse ridicule, alors qu’il est un pirate alcoolisé.
Dois-je pour autant admirer ses ébrouements derrière des lunettes 3D ?

J’ai aimé « Avatar » en 3D. Si le relief n’avait aucun intérêt dans la narration, il renforçait l’intimité avec les créatures bleues et la nature exubérante.
La 3D ne m’a pas dérangée dans « Tron », même si j’ai découvert, en retirant mes lunettes pour me gratter l’oeil, qu’une grande partie du film était projetée en 2D.
Et un jour, la 3D s’est fichu de moi.
Ce jour-là, elle avait pris Catherine Zeta Jones pour appât. Oui, je lui ai sacrifié deux heures d’un week-end précieux, en allant voir son dernier film, une gentille daube auréolée de l’ Appelation d’Origine Contrôlée 3D.

Mais là, il y a eu escroquerie. Contrefaçon. Foutage de gueule.
Retirant mes lunettes pour me gratter les deux yeux, j’ai découvert que, hormis les sous-titres, et quelques éléments de décor, tout le film était un 2D masqué.
Pitchons.
Tout juste débarrassée de son mari volage, Sandy-Catherine Zeta Jones déménage à New-York avec ses deux enfants. Elle recrute un baby-sitter de sexe mâle et de vingt ans son cadet. Elle découvre qu’il y a peu de mal à se faire beaucoup de bien. Surtout en 3D.
Mais point de 3D pendant la plus grande partie du film.
Quel propos la 3D aurait-elle d’ailleurs servi ?
C’est la question qu’ont dû se poser les producteurs, monteurs et autres réalisateurs de cette comédie sentimentale. Résultat, une 3D savamment saupoudrée sur quelques noeuds dramatiques cruciaux.
Par exemple, quand une tarte au citron surgit devant l’héroïne (n’était-ce plutôt un pudding au chocolat ?). En l’occurrence, La 3D vous donne une incroyable impression de relief culinaire. Bref, soyez sûr que vous voyez bel et bien un gâteau.

L’effet de volume pâtissier, je l’ai retrouvé dans « Pirate des Caraïbes », quatrième du nom. Dans l’acte I, paraît un énorme chou à la crème cascadeur : soudain, il bondit jusqu’au plafond, où il se plante, non loin d’un lustre lui aussi tridimensionnel. En deux dimensions, nous n’aurions pas compris la scène.
Hormis ce grand moment de tension dramatique pâtissière, et quelques autres, le film était projeté en 2 D. Sauf les sous-titres. Et sauf quand il s’agissait de vous faire comprendre que quelqu’un se trouvait en arrière-plan de l’image. Parce qu’en 2D, bien sûr, vous ne l’auriez pas deviné.

La 3D, à ce jour, c’est tout l’art de vous prendre pour un crétin.
Et il faut croire que vous l’êtes. En tout cas moi.
D’abord, on accepte de payer deux euros de plus la séance, pour être escroqué. Et on rachète une paire de lunettes 3D, alors qu’on en a déjà huit à la maison.
Mais c’est obligatoire. Alors on obéit.
Ensuite, on accepte de ne pas y voir clair à l’écran. Car porter des lunettes 3D au cinéma, c’est comme chausser des lunettes de soleil en pleine nuit, avec une demi-lune pour toute source lumineuse.
Et, pour avoir retiré ce masque pendant « Mon Baby-Sitter », et durant la moitié de « Pirate des Caraïbes 4 », je vous confirme que le reste de la salle, les porteurs unanimes de lunettes, ils n’ont pas seulement l’air d’un troupeau de crétins. Ils paraissent un cheptel de zombis. On pourrait tout leur faire. Ils pourraient tout accepter.
Quand on voit ces regards d’aveugles, on ne se demande plus pourquoi la guerre, ni pourquoi l’extermination.

Pourtant, le public est déjà revenu de son émerveillement tridimensionnel. Fini, l’époque où il tendait les mains pour attraper la tête du serpent qui semblait se diriger sur eux. Ils n’y croient plus. Mais ils gardent quand même leurs lunettes.
A quand un vrai cinéma dynamique, un voyage virtuel façon Le Simpsons Ride, à Universal Studios ?
Vous êtes assis dans le noir, sans la moindre paire de lunettes. Et pendant 4mn, votre cerveau croit se trouver dans un parc d’attractions. Vous faites les montagnes russes sans quitter de votre siège. L’illusion est totale. Impossible de ne pas y croire.
Certains diront qu’il est impossible de faire le tour de la connerie. C’est faux, il suffit de chausser des lunettes 3D…
JNVSP
Certains diront qu’il est impossible de faire le tour de la connerie. C’est faux, il suffit de chausser des lunettes 3D…
JNVSP
Vous connaissiez la 3D ! Voici maintenant la 4D !
Imaginez un film légèrement coquin…
Une petite femme… la hauteur, 1ère dimension.
Mais assez charnue…la largeur, 2ème dimension.
Elle est debout devant un lit…la profondeur, 3ème dimension.
Son chat vous lèche…la sensation…4ème dimension.
JNVSP
Tu t’es vu quand t’as bu ?
Vous connaissiez la 3D ! Voici maintenant la 4D !
Imaginez un film légèrement coquin…
Une petite femme… la hauteur, 1ère dimension.
Mais assez charnue…la largeur, 2ème dimension.
Elle est debout devant un lit…la profondeur, 3ème dimension.
Son chat vous lèche…la sensation…4ème dimension.
JNVSP
Tu t’es vu quand t’as bu ?
C’est vrai que la 3D, c’est décevant, pas vraiment de différence… C’est un peu comme les nouvelles versions de Windaube, mais alors là, avec Windaube, c’est vraiment de l’arnaque : plutôt que de réfléchir à l’amélioration réelle de l’outils, ils réfléchissent à la façon d’obliger le CON somateur à acheter et, comme il n’a finalement pas le choix, il achète… Il y a pourtant tant de champs à améliorer, je ne sais pas moi, faciliter le passage d’Excel à Word, par exemple… plutôt que de nous changer à chaque fois le « tableau de bord », ça m’énerrrrrrrrrrve !!!!
C’est vrai que la 3D, c’est décevant, pas vraiment de différence… C’est un peu comme les nouvelles versions de Windaube, mais alors là, avec Windaube, c’est vraiment de l’arnaque : plutôt que de réfléchir à l’amélioration réelle de l’outils, ils réfléchissent à la façon d’obliger le CON somateur à acheter et, comme il n’a finalement pas le choix, il achète… Il y a pourtant tant de champs à améliorer, je ne sais pas moi, faciliter le passage d’Excel à Word, par exemple… plutôt que de nous changer à chaque fois le « tableau de bord », ça m’énerrrrrrrrrrve !!!!
Moi, je ne jure que par Linux. Na.
Moi, je ne jure que par Linux. Na.