Dans Sueurs Froides, James Stewart a le vertige et un double menton.
J’en sais quelque chose : Alphie m’a demandĂ© de lui rouler quelques pelles.
C’Ă©tait aprĂšs mon Ă©chec au casting de L’amour est dans le prĂ©. J’avais posĂ© ma candidature auprĂšs d’Alexis lundi dernier, vous vous en souvenez, mais l’agriculteur et ses melons ne m’ont pas retenue, sous prĂ©texte que j’avais dĂ©formĂ© le prĂ©nom du bonhomme (en fait il s’appelle Alexandre) et que mes photos n’Ă©taient pas rĂ©centes.
Bon, ces clichĂ©s datent peut-ĂȘtre du siĂšcle dernier, mais ils sont intemporels.
En tout cas L’amour est dans le prĂ© se fera sans moi. VoilĂ comment j’en suis arrivĂ©e Ă jouer la comĂ©die pour Alfred Hitchcock. Sueurs Froides, en bon français Vertigo, est adaptĂ© du roman policier de François Boileau, « D’entre les morts« . L’action livresque se dĂ©roule en France. Mais d’aprĂšs Alphie, la France manque un peu de glamour : il a prĂ©fĂ©rĂ© resituer l’intrigue Ă San Francisco. Pourtant, j’aime bien la France. C’est un pays absolument exotique. Il me rappelle un peu la Lituanie.
Dans Sueurs Froides, j’interprĂšte une blonde spectrale, Madeleine, possĂ©dĂ©e par l’esprit de sa grand-mĂšre espagnole, et dĂ©funte. C’est du moins ce que je dois laisser croire, en particulier Ă James Stewart, alias Scottie, ancien flic dĂ©chu de la fonction publique parce qu’il souffre de vertige. Evidemment, le vieux bougre s’amourache de moi : j’ai vingt-cinq ans de moins que lui, et il est toujours puceau. Mais moi ? SuccombĂ©-je au double menton de ce vieil impuissant ?
Alfred l’a voulu. Quand il m’a dit que moi, et mon double ( la brune qui se languit derriĂšre le fauteuil ci-dessus), nous devions nous mourir d’amour pour cette antiquitĂ©, j’ai un peu protestĂ©:
– Une fille de mon Ăąge se pĂąmerait pour un puceau grisonnant et sans le sou ? Alors qu’elle n’a pas de problĂšmes d’argent ? Et qu’il a deux mentons ?
Oui, ces messieurs veulent y croire.
Si encore il s’Ă©tait agi de Sammy Davis Junior.
J’adore l’oeil gauche de Sammy. D’ailleurs, Sammy et moi couchons ensemble. Alphie n’a jamais pensĂ© l’engager dans un film pour autant. Me voilĂ donc obligĂ©e de jouer les amoureuses transies d’un acrophobe asexuĂ© qui aurait pu ĂȘtre mon oncle maternel. Voyez-nous vingt ans plus tard.
J’ai gardĂ© toute ma fraĂźcheur, n’en dĂ©plaise Ă L’amour est dans le prĂ©. Mais les mentons de James ne peuvent plus se cacher. Alphie avait pressenti ce flĂ©trissement. C’est pourquoi il a fait son possible, dans Sueurs Froides, pour rajeunir un peu son personnage. Pourquoi pensez-vous qu’il lui a collĂ© une amie d’enfance ? Midge, jouĂ©e par Barbara Bel, est une vieille fille Ă lunettes censĂ©e avoir le mĂȘme Ăąge que Scottie. Sauf qu’Ă la ville, elle a quinze ans de moins.
PrĂ©maturĂ©ment vieillie, Barbara joue les faire-valoir Ă merveille. C’est une bonne copine Ă moi, vous savez. Le cinĂ©ma lui a rĂ©ussi : soupçonnĂ©e de communisme sous Mac Carthy, elle a passĂ© quelques annĂ©es Ă l’ombre des camĂ©ras. Et puis elle a ressurgi dans Dallas, oĂč elle jouait mama Ewing, gĂ©nitrice de l’abominable John Ross et du mollasson Bobby. On se souviendra d’elle juste pour ça.
Son cĂŽtĂ© maternel transpirait dĂ©jĂ dans Sueurs Froides. Elle Ă©tait lĂ pour rassurer Scottie, peu prĂ©occupĂ© de son impuissance, mais inquiet de son vertige : tu guĂ©riras de ton acrophobie, lui disait-elle ; il te suffira d’un choc Ă©motionnel.
Je fus ce choc émotionnel.
D’un point de vue hormonal, d’abord, parce que… quel torrent de sensualitĂ© j’ai dĂ©versĂ© sur ce bon vieux Scottie.
Je fus ce choc, en effet.
Et aussi d’un point de vue gravitationnel. Deux fois je tomberai du haut d’un clocher, pour sa guĂ©rison. J’en mourrai, il en sortira , affranchi de sa virginitĂ©, et de son vertige.
C’est ce qu’on appelle une rĂ©ponse dramatique positive. ExceptĂ© pour son double menton.
Il me semblait bien que vos photos étaient un peu datées.
JNVSP
Il me semblait bien que vos photos étaient un peu datées.
JNVSP
Quel choc ! DĂ©lice’choc ! Le biscuit des mĂ©tisses sucrĂ©es ! (et si, j’ose…).
Non, sĂ©rieusement, c’est l’auteur de cet article qui semble un peu choquĂ©e, quand mĂȘme… đ
Au demeurant, c’est encore un bon article : amusant et intĂ©ressant, j’aime bien apprendre ces petites anecdotes, et puis c’est toujours un peu touchant le parcours des gens, donc il Ă©tait si vieux le salaud ? Alors je n’avais pas avoir de complexes comme j’en ai eu en le voyant Ă la tĂ©lĂ©, petit garçon, enviant ses merveilleuses femmes et sa virilitĂ©, moi, je me disais que je ne serai jamais assez fort pour gagner le coeur d’une aussi belle femme, alors je me disais que, peut-ĂȘtre, il serait plus facile de la convaincre de me filer une bonne trempe Ă dĂ©faut d’un bisou, et qu’il ne serait pas trop difficile d’apprendre Ă aimer ça, du moment que ça venait d’une si jolie fille…
Quel choc ! DĂ©lice’choc ! Le biscuit des mĂ©tisses sucrĂ©es ! (et si, j’ose…).
Non, sĂ©rieusement, c’est l’auteur de cet article qui semble un peu choquĂ©e, quand mĂȘme… đ
Au demeurant, c’est encore un bon article : amusant et intĂ©ressant, j’aime bien apprendre ces petites anecdotes, et puis c’est toujours un peu touchant le parcours des gens, donc il Ă©tait si vieux le salaud ? Alors je n’avais pas avoir de complexes comme j’en ai eu en le voyant Ă la tĂ©lĂ©, petit garçon, enviant ses merveilleuses femmes et sa virilitĂ©, moi, je me disais que je ne serai jamais assez fort pour gagner le coeur d’une aussi belle femme, alors je me disais que, peut-ĂȘtre, il serait plus facile de la convaincre de me filer une bonne trempe Ă dĂ©faut d’un bisou, et qu’il ne serait pas trop difficile d’apprendre Ă aimer ça, du moment que ça venait d’une si jolie fille…
ComplĂštement fondu le Delacre… Ca manque de fermetĂ© tout ça ! Le finger quand mĂȘme, ça vous a une autre gueule !
ComplĂštement fondu le Delacre… Ca manque de fermetĂ© tout ça ! Le finger quand mĂȘme, ça vous a une autre gueule !
Tout ça, c’est de la publicitĂ© mensongĂšre…
Avec moi, pas de double menton, allez Mesdemoiselles, croquez-moi, croquez-moi, croquez-moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!
Tout ça, c’est de la publicitĂ© mensongĂšre…
Avec moi, pas de double menton, allez Mesdemoiselles, croquez-moi, croquez-moi, croquez-moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!
Perso, je préfÚre Mikado, chocomilk de Lu.
La KagĂŻ fret, c’est pas mal non plus (pour une gaufrette suisse allemande).
Perso, je préfÚre Mikado, chocomilk de Lu.
La KagĂŻ fret, c’est pas mal non plus (pour une gaufrette suisse allemande).
Je pressens des hauts le coeur, des grincements de dents et des regards méprisants :
Hitchcock m’emmerde….
Je pressens des hauts le coeur, des grincements de dents et des regards méprisants :
Hitchcock m’emmerde….
Vous allez faire bondir quelques jolies blondes de ma connaissance…
Vous allez faire bondir quelques jolies blondes de ma connaissance…
Mon cher BrunodeBrunoO OOOOOOOOOOO !
J’aime beaucoup votre humour.
J’envisage un grand rĂŽle drĂŽle pour vous. Si si, c’est du sĂ©rieux. Comment ???? Mais non, je ne suis pas mort, je tourne encore. J’ai simplement changĂ© de corps. Avant, on m’appelait Shakespeare, puis Hitchcock, que des noms Ă la con Ă coucher dehors… Aujourd’hui ? Aaaaa aujourd’hui, on m’appelle… BESSORA !
Ce grand rĂŽle drĂŽle ? C’est Ă voir, on peut en parler si vous voulez, pourquoi pas un biopic ? Genre, biographie de Ben Laden, mort de rire, non ?
Mais, d’abord, une question, mon cher BrunodeBrunoO : votre menton, il est comment mon mignon ?
Mon cher BrunodeBrunoO OOOOOOOOOOO !
J’aime beaucoup votre humour.
J’envisage un grand rĂŽle drĂŽle pour vous. Si si, c’est du sĂ©rieux. Comment ???? Mais non, je ne suis pas mort, je tourne encore. J’ai simplement changĂ© de corps. Avant, on m’appelait Shakespeare, puis Hitchcock, que des noms Ă la con Ă coucher dehors… Aujourd’hui ? Aaaaa aujourd’hui, on m’appelle… BESSORA !
Ce grand rĂŽle drĂŽle ? C’est Ă voir, on peut en parler si vous voulez, pourquoi pas un biopic ? Genre, biographie de Ben Laden, mort de rire, non ?
Mais, d’abord, une question, mon cher BrunodeBrunoO : votre menton, il est comment mon mignon ?
Ah non. Pardon. Je veux bien ĂȘtre Kim Novak. Mais par pitiĂ© par Hitchcock ! Franchement, je n’ai pas le profil. Et lui non plus.
Ah non. Pardon. Je veux bien ĂȘtre Kim Novak. Mais par pitiĂ© par Hitchcock ! Franchement, je n’ai pas le profil. Et lui non plus.
Sois pas modeste, tu as dĂ©jĂ trop de talents, je vais finir par avoir des complexes…
Sois pas modeste, tu as dĂ©jĂ trop de talents, je vais finir par avoir des complexes…
Alphie rules!
Alphie rules!
Mais non, jolie blonde, Alphie ne rule pas, il sent le savon.
Et puis le verbe ruler ne prend pas de « s » à la troisiÚme personne du singulier.
Et puis ne vous cachez plus derriÚre votre pseudonyme tabagique. Tout le monde a compris que vous étiez Grace Kelly.
Mais non, jolie blonde, Alphie ne rule pas, il sent le savon.
Et puis le verbe ruler ne prend pas de « s » à la troisiÚme personne du singulier.
Et puis ne vous cachez plus derriÚre votre pseudonyme tabagique. Tout le monde a compris que vous étiez Grace Kelly.
Alors, si c’est Garce Kelly, heu Grace bien sĂ»r, je veux bien laisser bĂ©ton le cigare pour la cigarette, ce sera grĂące Ă Grace que j’aurai changĂ©… la face du monde ! Viva Cuba libre ! D’ailleurs, on ne vous l’a pas dit mais, maintenant que je suis vieux, trĂšs vieux, si vieux, momie branlante (Ă ne pas confondre avec mamie qui branle), je peux bien l’avouer, il n’y a pas eu de rĂ©volution Ă Cuba, c’Ă©tait juste du toc, du hitchtoc, comme pour les chinetoques aujourd’hui, le pĂ©ril jaune ? Du flan… Tout ça c’est pour que vous salissiez vos dessous et que vous vous teniez tranquilles pendant que Big Brother (ou petit sarko) vous exploite, bande de salauds ! mais on sait que Bessora est intenable, il va falloir trouver quelque chose… quoi ?
Alors, si c’est Garce Kelly, heu Grace bien sĂ»r, je veux bien laisser bĂ©ton le cigare pour la cigarette, ce sera grĂące Ă Grace que j’aurai changĂ©… la face du monde ! Viva Cuba libre ! D’ailleurs, on ne vous l’a pas dit mais, maintenant que je suis vieux, trĂšs vieux, si vieux, momie branlante (Ă ne pas confondre avec mamie qui branle), je peux bien l’avouer, il n’y a pas eu de rĂ©volution Ă Cuba, c’Ă©tait juste du toc, du hitchtoc, comme pour les chinetoques aujourd’hui, le pĂ©ril jaune ? Du flan… Tout ça c’est pour que vous salissiez vos dessous et que vous vous teniez tranquilles pendant que Big Brother (ou petit sarko) vous exploite, bande de salauds ! mais on sait que Bessora est intenable, il va falloir trouver quelque chose… quoi ?
C’est ma maman et je l’adore
C’est ma maman et je l’adore
Y sont trop beaux les dessins de Pierre
Y sont trop beaux les dessins de Pierre