
Dans le dernier épisode, Bessora et Joranne décidaient de partir à la pêche à l’éditeur, pour leur grand, très grand projet de livre. Voici l’appât jeté dans la mer numérique :
Editeurice chéri(e),
Blablabla, Joranne est donc pompier de métier. Pourtant, elle était mal partie, blablabla. Bref, blablabla, un très beau témoignage de société, n’est-ce pas ! Voyons-nous, éditeurice chéri(e), pour en parler ?
Un gros poisson, avec qui Bessora a l’habitude de travailler, passe à côté de l’appât sans lui prêter la moindre attention. Un deuxième, collaborateur ponctuel, le renifle et répond : les influenceurs, ça ne marche plus trop, tu sais…
Bessora défend Joranne, bec et ongles : mais Joranne n’est pas influenceuse ! Elle est l’emblème de sa génération ! Victor Hugo n’aurait pas hésité une seconde !
Cependant, silence radio des poissons n°3, 4 et 5, comme le n°1…
Décidément, personne ne mord à l’hameçon !
– Ce n’est pas grave, Joranne… quand un appât désintéresse à ce point les poissons, eh bien, c’est qu’il est excellent !
– Oh moi, vous savez, je n’ai aucune inquiétude.
– Vous avez entièrement raison, Joranne. Donc… un, on mène les entretiens. Deux, j’écris le livre en entier. Ensuite, le contrat. Après, on publie. Enfin, on en vend 2 millions !
Les yeux de Joranne luisent d’espoir et de reconnaissance . Plus que jamais, Bessora est engagée dans une promesse que Donald Trump lui-même ne tiendrait pas (voir épisode précédent).
Tandis que Bessora prépare la suite de son plan machiavélique, Joranne et son fils prennent des vacances loin, très loin de l’écrivain-fantôme dont rien ne garantit la fiabilité.
Joranne sera-t-elle victime de l’incommensurable soif de pouvoir de Bessora, et de Donald Trump ?
La suite… au prochain épisode
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