Merci, madame de Papier !

Voilà,  Citizen est accouché, avec épisiotomie. Je remercie mon gynécologue, le docteur Bisiou, ma sage-femme, monsieur Belrose, mon anesthésiste, madame Daurenjou. Sans oublier madame Rondanini,  qui s’occupe de  la nurserie.

384 pages. Je ne vous explique pas l’état de mon séant. Certes, les chapitres sont courts, mais il fallait quand même le pondre, ce mioche. Demandez un peu à ma cousine ce que ça fait. 
Je suis toujours en convalescence. Allez savoir comment, mais je suis déjà enceinte de mes trois prochains livres. 

Je partage ma chambre avec une céramiste végétalienne qui porte des créoles. Elle s’appelle Miscellanées de Papier. Elle n’a jamais vu de bébé tel que  Citizen :

Madame de Papier

– Cette fresque générationnelle et continentale est aussi insolite que drôle, dit-elle. Ce tome se lit facilement sans avoir lu le premier tome, bien que j’aie un peu lutté sur l’introduction qui ne m’a pas parue fluide, la suite coule facilement. Le réalisme magique de l’écriture de Bessora est original et drôle. Sa plume est vraiment unique et ne ressemble en rien à ce que j’ai pu déjà lire. Une saga automnale à lire au coin d’un feu avec des châtaignes.

Sur ces belles paroles, elle attrape une pelote de laine, deux grandes aiguilles, et commence à tricoter. Merci,  madame de Papier.

Oui, c’est vrai, je suis magique, réaliste et drôlement originale. Même s’il faut lutter avec mes grumeaux. Courez donc en forêt dès maintenant pour cueillir des châtaignes. Je recommande la forêt de Saint-Leu, celle de Chaville, le bois de Sauvabelin voire la forêt des Abeilles où vous ramasserez du miel. Ensuite passez en librairie vous offrir Citizen. Enfin dégustez-le au coin de la cheminée, près du radiateur à gaz ou sous le climatiseur électrique.

Pour marque-pages : Permalien.

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