
15 jours depuis la sortie de Zoonomia et déjà le temps des premiers bilans : une playlist, un podcast, un autre café… un portrait de l’ami Cornuel… et des librairies au taquet !
La bande-son alias spotify

En principe réservée au Cinéma. Quelle drôle d'idée pour un livre, j'ai pensé quand le sieur Belrose m'a demandé d'y réfléchir. Je suis venue, j'ai pensé, j'ai vaincu. Alors il y a la petite musique du livre, la première, celle que tu entends quand tu tournes les pages et que tu voyages. Tiens, te voila à New York, dans la salle d'armes de Sir Harrison Miles Ford Standish, explorateur pétomane. Et il y l'autre musique, celle que tu écoutes sur spotify quand tu prends ta douche ou que tu as besoin d'une bulle de musique parce qu'il y a vraiment trop de monde dans cette de rame de métro. Ecoute Bessora – Zoonomia, tu y retrouveras Prince, Bobby Mac Ferrin, Sibelius, Abyale, et des chants fangs de Lambaréné !
La danse des mots avec Yvan Amar

L'angoisse quand tu sors un livre, c'est la presse : ça fait rarement vendre mais ça fait toujours bien. Car Zoonomia est comme Johann, son héros : lui doit se faire une place dans le monde fermé des explorateurs, Zoonomia dois se faire une place dans le monde fermé des médias. Heureusement Yvan Amar invite Zoonomia à danser (les mots) sur RFI, podcast ici. Et Zoonomia, Irène et moi nous sommes allés boire un coup à l'Autre Café, en compagnie d'un journaliste de Jeune Afrique. Là, Irène, attachée de presse engagée, a perfidement glissé comme le salon du livre de Genève avait du mal à inviter Zoonomia (et moi), du moins dans sa partie européenne : nous ne sommes pas assez blancs (comme Johann), nous sommes suffisamment noirs (comme un Hottentot). Alors on danse ?
Les moules avec l'ami Cornuel

Ensuite je suis allée chez Léon avec Zoonomia. Pierre Cornuel s'impatientait : j'avais dit que je serais là à 19h12mn57s. Il était déjà 19h15. Pas grave, il a dit la bouche pleine de bretzels, tu vendras quand même trois mille Zoonomia, bordel à queues. Là-dessus, il commande un pichet de rouge, les moules nous arrivent, marinières et curry, le dessert s'apprête, une boule au café, une au chocolat et beaucoup de chantilly. Cornuel ouvre une page de Zoonomia, au hasard, tombe nez à nez avec un Hottentot empaillé. Dit Nègre de Banyoles. Mort au siècle 19, farci à Paris, servi dans musée Catalan. Pour de vrai. Sidéré, Cornuel me dit C'est pas trois mille qu'on va vendre, c'est trente et un mille (il est un peu ivre). Ensuite il me peint.
"47 degrés nord", à Mulhouse…

… est une librairie. Qui a mis Zoonomia debout sur une étagère en verre, c'est Facebook qui me l'a dit, photographie à l'appui. Et elle ne serait pas la seule… Vite, collectionner les photos de ces présentoirs où Zoonomia fait la beau. Ici, lascivement couché sur le dos, il se croit à la plage. Là, coquettement adossé à un mur, il fait de l'oeil à une minette… Hep, tu l'as vu mon Hottentot comme il est beau ! Mais la dame est susceptible, #balancetongorille. Voilà, c'est la fin des haricots… Mais non, ici un libraire rédige une impression de lecture. Chouette, partager sur google +, balancer sur twitter, frimer sur Instagram, et se questionner sur l'usage abusif des données personnelles. Les Gafa, ces montreurs de Hottentots…
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