« Quand RaphaĂ«lle est partie, jâai jetĂ© pas mal de trucs, balancĂ© des bidules, dĂ©barrassĂ© nos meilleurs souvenirs. Mais son casque, je ne pouvais pas. Son odeur Ă©tait collĂ©e dedans, opiniĂątre. Lâodeur de ses cheveux persistait. Ăa ne faiblissait pas…
…Ăvidemment, il faudrait changer de casque. En acheter un qui coĂŻnciderait avec le troisiĂšme millĂ©naire. Et trouver une nouvelle tĂȘte pour lâenfiler. Des cheveux. Un bon fumet qui me titille les narines et la gorge. Je cherche encore la bonne caboche. Celle de Reine ?
â Tu veux quâon mette un film, Christian ? King-Kong. Ăa te dirait, King-Kong ? Jâai King-Kong, si tu veux.
â Ouais. Jâaime bien les films dâaventure.
Ravie, Reine passe dâabord Ă la cuisine et revient avec un plateau-repas. Du pain de mie, complet, beurre doux et jambon de rĂ©gime. Il y a aussi de la salade de carottes Ă peine vinaigrĂ©e, enrichie de raisins secs et dâamandes. Mon estomac proteste en silence. Elle apporte encore une bouteille de coca, Ă©dulcorĂ©. Le festin posĂ© sur la table basse, elle charge King-Kong dans un vidĂ©oprojecteur. Il diffuse sur le mur, au-dessus dâune commode chinoise. Reine Ă©teint les lumiĂšres. GĂ©nĂ©rique. Elle se colle Ă moi, sur le canapĂ©-lit, lĂ oĂč elle dort, tâas compris ? Et elle me parle fromage.
â Jâai de la mozzarella. De la vraie. Tu veux ?

Je me bricole un sandwich diĂ©tĂ©tique, ses carottes craquent sous ses dents, le gĂ©nĂ©rique se prolonge. Elle me raconte quâelle aime son pain de mie parce quâil y a des graines de sĂ©same dedans. Câest sain, le sĂ©same. Le millet câest pas mal, aussi. Elle finit de manger, le film commence. Sa tĂȘte. Est-ce quâelle peut poser sa tĂȘte lĂ , juste lĂ , dans ton cou ? Câest demandĂ© si gentiment. Jâautorise.
Ses cheveux ont une dâodeur dâhuile dâolive. Pas dĂ©sagrĂ©able. Je lui masse un peu le crĂąne. Elle aime. Baise son front. Câest doux. Concentre-toi, Christian. Caresse ses bras.
Sa bouche prend la mienne. Langue gourmande et savoureuse. Je commence Ă bander. Mes mains glissent sous son pull et mes doigts se baladent cĂŽtĂ© seins. Fermes. Frais. Ătonnants, ravissants. Captivant. Elle vibre. DĂ©grafe ton pantalon, Christian. Sa main passe dans mon slip, un peu vite, mais je bande sĂ©rieusement. Elle respire vite. Ăa mâintĂ©resse. Lâair lui manque dĂ©jĂ . Reine demande un baiser derriĂšre lâoreille. JâobĂ©is. Je lui en donne un autre sur le lobe. Je la mords un peu, elle aime bien, se tortille. Son pubis se met Ă gonfler. Je touche, je masse, et aussi un peu de lâautre cĂŽtĂ©. Son cul brĂ»le.

Le film se déroule, le canapé se déplie.
Braguette ouverte et queue Ă lâair, je mâallonge. Elle retire son pull et son soutien-gorge. Elle mâimplore de lui embrasser les seins. JâobĂ©is. Je suis un mec bien dressĂ©. Ses mamelons se tendent encore, et moi jâai la queue assez dure pour soulager son bas-ventre. Je lui enlĂšve son pantalon. Elle se retourne. Son menton frĂŽle le matelas.
Ce cul. Quel cul. Réjouissant.
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