Les putes, câest bien, moi jâen connais qui les adore et qui les paie bien. Alors quand on vient leur dire quâon va les criminaliser, câest la levĂ©e de boucliers.
Qui que quoi comment ? Lui, il va aux putes parce que câest plus moral que prendre une maĂźtresse.
Lui, lâest  fĂ©ministe, parce  que  câest plus moral quâune femme puisse faire le mĂ©nage  ET travailler.
Lui, il considĂšre quây  a pas de sot mĂ©tier.
En plus, il paie ses impĂŽts.
Et on voudrait lui faire la morale ?
Est-ce quâil se la fait pas dĂ©jĂ tout seul ?
Pute câest un mĂ©tier comme un autre. Dâailleurs, il paie  une bonne Ă©cole Ă sa fille pour quâelle fasse un beau mĂ©tier.  Bon, câest vrai, y a pas besoin dâaller Ă lâĂ©cole pour faire pute. Mais sa fille, il  imagine  pas quâelle devienne pute. Attention, hein, pute câest un trĂšs beau mĂ©tier. Mais pas pour sa fille, pas pour sa femme, pas pour sa mĂšre. Sâil savait que sa mĂšre fricotait avec des gigolos, franchement, il s’en remettrait pas.

Pour résumer, il va aux putes en bon pÚre de famille, car il est pour la paix des ménages et la liberté de chacun (surtout celle des putes).
Il est lui-mĂȘme si libre quâil se prostitue 39 heures par semaine dans une grande entreprise. SalariĂ© au dĂ©partement ComptabilitĂ© d’Exploitation et ContrĂŽle de Gestion, il est exploitĂ©, de son plein grĂ©, par son directeur financier. Ce patron, câest un drĂŽle de vicelard. Il vous harcĂšle le moral. Il vous humilie, en public.
Les salariĂ©s, y dit le directeur financier, câest bien, moi je les adore et je les paie bien.
Alors quand on vient lui mettre un procĂšs sur le dos pour cruautĂ© mentale, câest le levĂ©e de boucliers.
Qui que quoi comment ? Lui, il va sur le marchĂ© du travail parce que câest plus moral que le marchĂ© aux esclaves.
Lui, il est humaniste, parce que c’est plus moral quâun comptable puisse compter ses sous ET travailler plus pour gagner plus.
Lui, y considĂšre quây a pas de sot mĂ©tier.
En plus, il paie lâimpĂŽt sur la fortune.
Et on voudrait lui faire la morale ?
Est-ce quâil se la fait pas dĂ©jĂ lui-mĂȘme ?
SalariĂ© câest un mĂ©tier comme un autre. Dâailleurs, il paie  une bonne Ă©cole Ă son fils pour quâil fasse un bon mĂ©tier.  Bon, câest vrai, y a pas besoin de faire HEC pour faire comptable. Mais son fils, il  imagine  pas quâil devienne comptable. Attention, hein, comptable câest un trĂšs beau mĂ©tier. Mais pas pour son fils, pas pour son frĂšre, pas pour son pĂšre. Dâailleurs, son pĂšre, sâil savait quâil avait un fils naturel avec une pute de comptable, putain, il s’en remettrait pas. Mais attention, il est pour la libertĂ© de chacun, le libre-Ă©change et l’auto-rĂ©gulation du marchĂ©.
Il est si libre lui-mĂȘme quâil se prostitue 97 heures par semaine pour faire grimper le prix de lâaction Ă la bourse.
Mais la bourse des valeursâŠ, câest un drĂŽle de marchĂ© de vicelards qui vous harcĂšlent le moral, et qui vous humilient le capital.
Au final, on lâa tous dans le cul.
Mais comme dit trĂšs justement Michel Venturelli, criminologue tessinois qui a auditionnĂ© des centaines de professionnels de la prostitution, «Le gros problĂšme, câest quâon casse les prix. Quand une sodomie peut se faire pour moins de 100 francs, il y a un sĂ©rieux problĂšme.»
Bon. C’est vrai, oĂč commence la prostitution ? Acceptons-la pour celles et ceux qui ne peuvent pas faire autrement et pour celles et ceux qui la choisissent (si si, ça existe, il paraĂźt) mais Ă©radiqons le proxĂ©nĂ©tisme !
Pour cela, mes chĂšres soeurs, prions ensemble (si si, c’est efficace, il paraĂźt).
Bon. C’est vrai, oĂč commence la prostitution ? Acceptons-la pour celles et ceux qui ne peuvent pas faire autrement et pour celles et ceux qui la choisissent (si si, ça existe, il paraĂźt) mais Ă©radiqons le proxĂ©nĂ©tisme !
Pour cela, mes chĂšres soeurs, prions ensemble (si si, c’est efficace, il paraĂźt).
Houps ! je crois que j’ai fait une faute d’orthographe, c’est pas « éradiqons » mais « éradicons », c’est bien ça, non ?
Houps ! je crois que j’ai fait une faute d’orthographe, c’est pas « éradiqons » mais « éradicons », c’est bien ça, non ?
Le plus vieux mĂ©tier du monde est attaquĂ© de toutes parts. Je veux ici me poser en dĂ©fenseur de l’artisanat. Ce sont les petites entreprises qui offrent le plus d’emplois. Elles sont nĂ©cessaires Ă l’activitĂ© de notre pays. C’ est comme la chaĂźne alimentaire. Si l’un de ces maillons disparait, c’est l’ensemble qui risque de disparaitre. Imaginons, un seul instant, la mort des papillons. Cet insecte, qui butine de fleur en fleur, permet la fertilisation de nos plantes chĂ©ries. Il est le messager, celui qui rend possible la rencontre du pistil et des Ă©tamines. Il domine parfois, mais ne force jamais la fleur.
Il n’attend rien en Ă©change, sinon ce bref instant de plaisir. Il ne s’attarde jamais car il a tant Ă faire. Il sait que d’autres pousses l’attendent. Il apporte leur seule raison de vivre. C’est Ă©quitable.
DĂ©fendons, dĂšs aujourd’hui, les mĂ©tiers d’autrefois !
JNVSP
Le plus vieux mĂ©tier du monde est attaquĂ© de toutes parts. Je veux ici me poser en dĂ©fenseur de l’artisanat. Ce sont les petites entreprises qui offrent le plus d’emplois. Elles sont nĂ©cessaires Ă l’activitĂ© de notre pays. C’ est comme la chaĂźne alimentaire. Si l’un de ces maillons disparait, c’est l’ensemble qui risque de disparaitre. Imaginons, un seul instant, la mort des papillons. Cet insecte, qui butine de fleur en fleur, permet la fertilisation de nos plantes chĂ©ries. Il est le messager, celui qui rend possible la rencontre du pistil et des Ă©tamines. Il domine parfois, mais ne force jamais la fleur.
Il n’attend rien en Ă©change, sinon ce bref instant de plaisir. Il ne s’attarde jamais car il a tant Ă faire. Il sait que d’autres pousses l’attendent. Il apporte leur seule raison de vivre. C’est Ă©quitable.
DĂ©fendons, dĂšs aujourd’hui, les mĂ©tiers d’autrefois !
JNVSP
J’aime beaucoup votre commentaire, M le vrai le seul Bruno, trĂšs poĂ©tique ! C’est dans un langage plus fleuri ce que je ne cesse de rĂ©pĂ©ter Ă mes filles quand elles rechignent Ă travailler. Le travail, c’est la santĂ© ! N’est-ce-pas Catwoman ? Prends-en de la graine, salope, tu dois satisfaire le client, mĂȘme s’il veut te voir manger de la merde Ă plat ventre sur le parquet pendant qu’il t’arrose de sperm. J’ajouterai Ă l’attention de M le vrai le seul Bruno que nous proposons des tarifs trĂšs attractifs, aussi qu’il n’hĂ©site pas Ă faire appel Ă nos services…
J’aime beaucoup votre commentaire, M le vrai le seul Bruno, trĂšs poĂ©tique ! C’est dans un langage plus fleuri ce que je ne cesse de rĂ©pĂ©ter Ă mes filles quand elles rechignent Ă travailler. Le travail, c’est la santĂ© ! N’est-ce-pas Catwoman ? Prends-en de la graine, salope, tu dois satisfaire le client, mĂȘme s’il veut te voir manger de la merde Ă plat ventre sur le parquet pendant qu’il t’arrose de sperm. J’ajouterai Ă l’attention de M le vrai le seul Bruno que nous proposons des tarifs trĂšs attractifs, aussi qu’il n’hĂ©site pas Ă faire appel Ă nos services…
Pute reste sans doute le seul mĂ©tier oĂč travailler plus fait gagner plus. C’est bien pour ça que notre cher prĂ©sident le trouve immoral.
Pute reste sans doute le seul mĂ©tier oĂč travailler plus fait gagner plus. C’est bien pour ça que notre cher prĂ©sident le trouve immoral.