Une voisine, interrogée par la presse aprÚs un sinistre fait divers.
« C’est un couple trĂšs gentil. J’ai du mal Ă croire qu’elle ait pu faire une chose comme ça. C’est une femme trĂšs bien, elle Ă©tait si contente d’avoir un enfant. C’Ă©tait son premier. Elle a dĂ» faire une dĂ©pression ».
Des Gens TrĂšs Gentils et une Femme TrĂšs Bien dans une Chose Comme Ăa ?
Mais cette Chose Comme Ăa, câest quoi ?
Câest une toute jeune maman qui dĂ©fenestre son bĂ©bĂ©.
D’inexplicables pulsions, semble-t-il, sommeillent en chacun de nous. Et un jour, elles vous anĂ©antissent.
Mais la voisine, et la police, et la presse, ne l’entendent pas tout Ă fait de cette oreille. LâĂ©vĂšnement est ainsi commentĂ© dans les dĂ©pĂȘches.
« Le bĂ©bĂ© est mort sur le coup, aprĂšs sa chute d’une vingtaine de mĂštres, a dĂ©clarĂ© le procureur. Au moment du drame, la jeune femme de 34 ans, sans profession, se trouvait seule Ă l’intĂ©rieur de l’appartement avec sa fille. Son compagnon et pĂšre de l’enfant, un mĂ©decin, se trouvait sur son lieu de travail… ».
On vous prĂ©cise, bon peuple, que l’infanticide Ă©tait une Femme TrĂšs Bien. Son mari est MĂ©decin. Et la Femme du MĂ©decin restait Ă la maison pour sâoccuper des enfants (c’est bien). Et malgrĂ© ça, elle en jette un par la fenĂȘtre ?
Les Choses comme Ăa ne devraient pas arriver chez les Femmes TrĂšs Bien, mais chez les ChĂŽmeurs, les ImmigrĂ©s, les Pauvres, les SDF alcooliques, les HandicapĂ©s, les dĂ©chus de la NationalitĂ©.
Chez eux, le meurtre est inscrit dans les gĂšnes. Chez eux, câest de lâinstinct prĂ©mĂ©ditĂ©. Leurs crimes sont barbares, les sauvages te refroidissent par exprĂšs. Il est normal qu’ils tuent.
Mais une Femme de MĂ©decin ? Ce n’est pas gĂ©nĂ©tique. Ce n’est pas social. C’est la dĂ©pression nerveuse.
Car les Femmes de MĂ©decin ne sont pas des DĂ©linquantes. Il leur faut juste un divan. Quand elles tuent, câest par accident. Lâhomicide, comme la congĂ©lation, est toujours involontaire chez le Gens Biens. Câest du lapsus, de lâacte manquĂ©, du coup de folie passagĂšre, du crime passionnel.
Les autres, les barbares qui tuent par exprĂšs, ils nâont pas de psychologie : ce sont des animaux quand on est de droite, et des cas sociaux quand on est de gauche. On sait bien que les sauvages nâont pas dâĂąme. Ce nâest pas faute dâessayer de leur en implanter une.
D’ailleurs, la gauche civilisĂ©e dĂ©marche ces temps-ci les Français dâorigine immigrĂ©e. Câest pour les prĂ©sidentielles. Il paraĂźt quâils sâinspirent des mĂ©thodes dâObama. Mais Ă quoi les socialistes de France reconnaissent-ils leur Français dâorigine immigrĂ©e ?
Au fait qu’il nâest pas la Femme du MĂ©decin ?
Qu’il nâest pas un Couple TrĂšs Gentil, ni un Gens TrĂšs Bien.
Il est celui qui aurait dĂ» jeter son bĂ©bĂ© par la fenĂȘtre.
Demandez un peu Ă la voisine, et au parti socialiste, si Nicolas Sarkozy est dâorigine immigrĂ©e. Point du tout. Câest un Français normal qui vient de Neuilly, qui aime Marc LĂ©vy, qui adore Carla Bruni et Trump aussi. C’est un gars bien, Nicolas, gentil comme un MĂ©decin.
Il a simplement des problĂšmes psychologiques.
Des problĂšmes psychologiques mais peut-ĂȘtre aussi des puces (ça expliquerait qu’il bondisse partout). On dirait le diable Ă ressort qui jaillit quand on ouvre sa boĂźte !
Je peux l’Ă©crire sans crainte parce que je suis quelqu’un de bien.