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Bessora

Tendre peau de vache

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Petroleum

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Résumé

Le voyage ubuesque de MĂ©dĂ©e, gĂ©ologue Ă©prise de Jason, au pays de l’or noir.

Le Boulevard du PrĂ©sident Bongo, rejoint par l’Avenue Charles de Gaulle, dĂ©bouche sur le Boulevard Elf-Gabon. Ces trois axes forment un espace Ă  peu prĂšs triangulaire. Un cimetiĂšre est couchĂ© sur l’un de ses cĂŽtĂ©s, de mĂȘme que le camps militaire français du 4Ăšme Bataillon d’Infanterie de Marine, BIMA, pour les intimes.

Extraits

[toggle title_open= »Fermer » title_closed= »Extrait d’essence de Petroleum » hide= »yes » border= »yes » style= »default » excerpt_length= »400″ read_more_text= »Lire plus » read_less_text= »Lire moins » include_excerpt_html= »non »]Et puis un jour, boum, grand procĂšs trĂšs parisien. On ne jugea pas Elf pour pillage systĂ©matique d’outre-mer mais on jugea des individus pour pillage systĂ©matique d’Elf. Les prĂ©venus portaient un chapeau trop grand pour leurs petites tĂȘtes. Qu’importe. Des oies blanches lynchĂšrent Le Floch 1er et sa clique pour avoir chapardĂ© quelques millions Ă  Elf, au dĂ©triment de contribuables français Ă©pris de justice, pour eux-mĂȘmes.
Mais voler de l’argent volĂ© est-ce que c’est voler ?Elf et l’Afrique.
Couple pathĂ©tique s’il en est.
On se rĂ©jouit presque de la malĂ©diction qui pĂšse sur eux : voir leurs enfants mourir avant la quarantaine. Un puits de pĂ©trole n’a guĂšre plus d’espĂ©rance de vie.
Souvenons-nous de Clairette, nĂ©e en 1957. Elle s’est Ă©puisĂ©e au bout de trente ans de production seulement. Elf-Gabon a attendu longtemps avant de se rĂ©soudre Ă  l’inhumer. Clairette, cadavre Ă  l’air, a pourri sur pieds. Quelle Ă©motion que le dĂ©montage du centre de production en 1998. Les indigĂšnes s’y Ă©taient tellement habituĂ©s qu’ils avaient surnommĂ© la voie qui longeait les bacs mĂ©talliques, route des Hydrocarbures.
Et un jeudi matin, des grues et des hommes Ă  casques oranges se sont dĂ©ployĂ©s : les bacs ont Ă©tĂ© nettoyĂ©s, les rĂ©sidus collectĂ©s pour ĂȘtre incinĂ©rĂ©s, les massifs en bĂ©ton dĂ©truits. Au bout de quelques jours, un terrain vague s’est substituĂ© au centre de production de Clairette.A vous arracher des larmes.

Allez
 Sors ton mouchoir et sĂšche tes gouttes. Tout espoir n’est pas perdu : L’OcĂ©an Liberator est lĂ .[/toggle] [toggle title_open= »Fermer » title_closed= »Ruines » hide= »yes » border= »yes » style= »default » excerpt_length= »400″ read_more_text= »Lire plus » read_less_text= »Lire moins » include_excerpt_html= »no »]D’un cĂŽtĂ© de la route, les marĂ©cages s’étendent sur des centaines de mĂštres jusqu’à une longue procession de palĂ©tuviers lugubres. Sinistres et gais bordels Ă  poissons : ils s’accouplent furieusement parmi les racines aĂ©riennes oĂč s’agrippent des passereaux couleur sang, pareils Ă  des larmes rouges sanglotĂ©es dans la mangrove.
C’est le Temps qu’ils pleurent.
.De l’autre cĂŽtĂ©, une gigantesque demeure, moderne, caricature le style colonial.
– C’est l’hĂŽtel, pense MĂ©dĂ©e, apercevant la plage dans son prolongement.
Elle se prĂ©pare Ă  descendre du taxi, mais il ne s’arrĂȘte pas. Ils ne sont pas encore arrivĂ©s. La maison coloniale n’est pas un hĂŽtel mais la rĂ©sidence secondaire d’un privilĂ©giĂ©. A cĂŽtĂ© d’elle, un autre palace, long Ă©difice dĂ©crĂ©pi avec terrasse sur le toit et jardin somptueux, lance des regards Ă©perdus tantĂŽt vers la plage idyllique et ses sages cocotiers, tantĂŽt vers la vase aux oiseaux et un petit chantier naval abandonnĂ© au bord de la route.
Le taxi roule lentement. AprĂšs le chĂąteau au toit plat et le chantier livrĂ© aux boues, maison bleue couchĂ©e sur la plage, et puis une plantation de bananes, et un camp de pĂȘcheur avant enfin, le bout de la route en impasse. Parking sans voitures.
– C’est lĂ  ? s’étonne MĂ©dĂ©e.
– Oui. Mais c’est fermĂ© depuis longtemps, madame.
Sa course payĂ©e, le taxi rebrousse chemin sans se hĂąter. Devant MĂ©dĂ©e, une armĂ©e d’arbrisseaux brandit ses feuilles acĂ©rĂ©es pour barrer la route de la plage. Elle protĂšge aussi une petite riviĂšre Ă  l’entrĂ©e de laquelle se trouve une Marina. DerriĂšre des grappes de fleurs pourprĂ©es, MĂ©dĂ©e devine les coques accouplĂ©es d’un catamaran ; la blancheur d’un voilier lui apparaĂźt entre les touffes des arbustes, et, au dessus des larges feuillages d’arbres aux branches enchevĂȘtrĂ©es, elle voit poindre des mats.
Mais le rĂšgne vĂ©gĂ©tal, qui garde si jalousement les secrets de l’eau, du sable et de la Marina, Ă©vente celui des ruines de l’hĂŽtel Neng A MbĂ© MbĂ©.Parfois, la nature fĂ©conde les ruines et une fleur peut germer au milieu des dĂ©combres ; les ruines de Neng A MbĂ© MbĂ© ont, elles aussi, conviĂ© la semence de toute vie, mais mĂȘme la mauvaise herbe a refusĂ© l’invitation.
Médée contemple les restes du complexe hÎtelier.
Ses fenĂȘtres sans carreaux sont comme des regards vides. En s’approchant, MĂ©dĂ©e perçoit son appel silencieux. Il lui tend les bras, comme ces roches sentimentales qu’elle entend mĂȘme quand elles ne parlent pas.
Serait-ce dans ces ruines que Louise aurait trouvé refuge ? Et Jason ? Qui viendrait les chercher ici ? [/toggle]

Presse

Sous de plaisants dehors, le dernier livre de la romanciĂšre helvĂ©to-gabonaise est la satire grinçante d’une sociĂ©tĂ© entiĂšrement dĂ©pendante du pĂ©trole. Jeune Afrique

J’ai aimĂ© ce livre et j’en recommande la lecture. C’est un roman, oui, mais aussi un chant historique et moderne, qui tient des textes antiques et du nouveau roman, avec beaucoup de poĂ©sie, d’humour, du rythme et un vrai fond intĂ©ressant. Ce n’est pas un livre qu’on oublie ! Un lecteur

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Fiche

Genre : LittĂ©rature – Roman
Editeur : La Margouline 2012, Denoël 2004
Pages : 334 p.
Dimensions : 140 mm * 205 mm Poids : 337 g.
EAN13 : 9782953933031

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Les auteurs et les autrices sont-ils lĂ©gitimes Ă  Ă©crire sur des sujets qui ne les concernent pas intimement L’écrivaine Bessora s’exprime sur le plateau de #28min.

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— 28 minutes (@28minutes) April 13, 2021
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« 53 cm » lu par Aminata Aidara

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Loupiac !

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AprÚs sa publication au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Espagne et en Croatie, Alpha poursuit sa route ! Prochaine étape : la Slovénie !
Pour la suite, je vous concocte un roman franco-germano-sud-africain...
Bon, c'est pas tout ça, j'ai rendez-vous avec mon garagiste, je file ! pic.twitter.com/UlQzAwSfD9

— Bessora (@BessoraOnOff) January 31, 2020

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