
Dans le dernier épisode, l’éditrice Margaux La Voix Grave embarquait Sous X (titre provisoire), et promettait une réponse à la fin de l’été
Paradoxalement, le doute s’installe chez Joranne qui ne doute habituellement de rien. Bessora n’est sûre de rien non plus mais :
– On y croit, Joranne, on y croit, on y croit !
Passe l’été. Entretemps Bessora et Joranne changent de titre. Car ce récit est assez riche pour s’appeler Quand je serai grande.
De son côté, Bessora achève un autre récit, avec Irma, une soixantenaire enfermée dans un préventorium à 2 ans et demi, because tuberculose. Donc, trauma. Donc, toute une vie pour recoller les morceaux.
Voilà septembre. Bessora déjeune avec Margaux non loin de la maison Fayard, rapport à ses missions de ghost. Entre le fromage et le dessert, des trémolos s’invitent dans la voix de Margaux:
– Formidable l’histoire de Joranne. Je veux la publier. Vraiment. On organise un rendez-vous avec elle ?
Alléluia !
Bessora annonce la bonne nouvelle à Joranne, qui saute de joie. Ça y est, le bout du chemin de croix ! Victoire au marathon. Nos deux marathoniennes en sont convaincues, Quand je serai grande fera un tabac ! Comme Les Misérables de Victor Hugo. Comme Miettes de Loana. Comme Dans l’Enfer des foyers de Louffok.
Evidemment qu’il y aura un film ! Omar Sy dans le rôle du père n°2. Laurent Lafitte dans le rôle du père n°1. Adèle Exarchopoulos dans le rôle de Joranne.
Sauf que.
Il y a les histoires de concentrations éditoriales, qui sont comme les histoires de Donald Trump quand il rêve de manger le Groenland et le Canada. Résultat, grosses vagues à la maison Fayard. Un vrai tsunami pour les Groenlandais, les Canadiens… et pour les auteurs qui, comme Joranne et Bessora, attendent désespérement un contrat. Et sans contrat, pas de publication !
Quand je serai grande survivra-t-il à ce tsunami ? Qu’adviendra-t-il du Groenland et du Canada face à l’estomac de Donald Trump ?
La suite… au prochain épisode
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